Le ministre des Finances, Mohamed Maït, a souligné l’intérêt du gouvernement égyptien à soutenir les activités économiques et les couches sociales les plus touchées par la forte vague inflationniste, afin d’alléger au maximum les charges, a rapporté la MENA. Maït s’exprimait samedi lors d’une rencontre avec le ministre d’État aux Affaires financières des Émirats arabes unis, Mohamed Ben Hadi Al Hussaini, en marge de leur participation aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque Islamique de développement (BID) organisées en Arabie saoudite sous le thème “Etablir des partenariats pour prévenir les crises”.
Nous faisons face à des crises mondiales complexes qui sont extrêmement difficiles pour diverses économies, dont l’Egypte, avec un ensemble intégré de mesures qui soutiennent l’économie égyptienne et stimulent l’investissement, la production et l’exportation, pour parvenir à une utilisation optimale des ressources de l’Etat et des infrastructures les plus développées et adaptées aux activités productives dans divers secteurs, sans compromettre les politiques financières équilibrées qui visent à réaliser la discipline budgétaire, a dit M. Maït.
Le ministre a ajouté que l’économie égyptienne avait attiré d’importants investissements étrangers au cours du premier semestre de l’exercice, et que les mesures prises par le gouvernement et les réformes qu’il a mises en œuvre pour autonomiser le secteur privé local et étranger avaient contribué à la reprise rapide de l’économie égyptienne. Maït a souligné que les offres initiales publiques (IPO) ou projets d’introduction en bourse, dans le cadre du document de politique sur la propriété de l’État, permettront d’ouvrir des horizons pour les investissements étrangers. “Nous visons à atteindre 2 milliards de dollars avant la fin de l’exercice en cours”, a-t-il noté.