Par Refaat Fayyad
Al-Akhbar
Le Président Abdel Fattah Al-Sissi ne s’est pas rendu par coïncidence mardi dernier à l’Université de Kafr Al-Cheikh. Il a décidé de voir sur le terrain un exemple d’université qu’il souhaite voir partout en Egypte. A noter que l’Université de Kafr Al-Cheikh a obtenu la première place parmi les universités égyptiennes en 2018 en raison de son infrastructure. En effet, son infrastructure est similaire aux universités internationales et elle comprend 19 facultés et 3 Instituts.
C’est le fruit du travail de trois recteurs d’université qui ont permis de parvenir à cette vision de sorte à ce que l’Université de Kafr Al-Cheikh devienne un modèle à suivre dans toute l’Egypte. Ces trois présidents ou recteurs d’université ne sont que Dr Fawzi Turc, Dr Magued Al-Qamari, et son président actuel qui poursuit le rêve Dr Abdel Razeq Al-Dessouki. Cette université comprend un hôpital universitaire au plus haut niveau et se prépare à achever la construction de trois hôpitaux d’urgence et de tumeurs, outre des cliniques externes dont le coût atteint deux milliards de LE. Le Président Al-Sissi a donné ses directives pour accélérer l’achèvement de ces hôpitaux avant la fin de 2023 en vue de présenter un service médical de qualité aux habitants du gouvernorat de Kafr Al-Cheikh qui comptait le plus grand nombre d’insuffisance de foies et qui dessert tous les gouvernorats voisins.
La visite du Président à cette université était un message à tous ceux qui travaillent dans le secteur éducatif en Egypte pour les inciter à suivre cet exemple. L’Université de Kafr Al-Cheikh est parmi les premières à être consciente des évolutions actuelles et de l’importance de l’intelligence artificielle. D’où, elle a mis en place une faculté spécialisée dans ce domaine. Elle a également donné un intérêt majeur à l’étude de la nanotechnologie pour aller de pair avec la quatrième révolution industrielle et le monde numérique qui constitue l’avenir des emplois en Egypte et dans le monde entier. D’où le Chef de l’Etat a demandé de commencer à partir de maintenant dans les universités égyptiennes à développer l’enseignement de sorte à aller de pair avec les besoins du marché du travail dans les prochaines années. Le message est clair pour tout le monde. Ainsi, faut-il être attentif aux directives du Président et déployer des efforts dans ce sens. De même, il est judicieux que tous ceux qui n’ont pas été à la hauteur de leur mission envers l’Egypte et les futures générations auront des comptes à rendre. En effet, il faut prendre les instructions du Chef de l’Etat au sérieux pour commencer à promouvoir cette Nation via l’éducation. Car ce dossier constitue une question de sécurité nationale qui a des résultats. Si l’opération ou le processus sont positifs, les conséquences le seront également. Nous aurons alors un bon médecin, un bon ingénieur, un bon comptable et un bon informaticien. Si le processus éducatif se déroule mal, cela aura un impact grave sur toute la société. Je saisis l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme : le Président ne va pas tolérer le laxisme en matière d’éducation, ni d’ailleurs les actions lentes. Il va suivre tout en personne comme il l’a toujours fait avec les projets nationaux. Il ne sera pas dévié de son objectif par des données ou des rapports qui manquent de précisions. J’espère que tout le monde a bien compris le message.