Le coronavirus a atteint en Egypte le pic de la quatrième vague : même s’il y a une hausse des chiffres, la situation demeure – remercions Dieu – sous contrôle. Les médias cherchent par tous les moyens à appeler les citoyens à respecter les mesures préventives. Un effort constant est également déployé par le gouvernement qui a annoncé une prochaine vaccination des adolescents de 15 à 18 ans.
Et, probablement, les enfants à partir de cinq ans leur emboîteront le pas. Tous ces éléments rassurent les Egyptiens, mais récemment, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un avertissement au Vieux Continent et à la planète entière les appelant à davantage de respect des gestes barrières pour éviter une recrudescence des cas de Covid-19.
Au cours des quatre dernières semaines, l’Europe a enregistré une hausse de 55% des cas de Covid-19 malgré la disponibilité des vaccins, ce qui devrait servir de « sonnette d’alarme » aux autres régions du monde, ont déclaré jeudi dernier des responsables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le directeur des urgences de l’OMS, Mike Ryan, a déclaré que certains pays européens ont une « couverture vaccinale sous-optimale » malgré la disponibilité de la vaccination. « C’est un coup de semonce pour le monde entier de voir ce qui se passe en Europe malgré la disponibilité de la vaccination. Or, dans les pays africains, notamment l’Egypte, la situation du coronavirus demeure toujours même dans les pires scénarios sous contrôle. C’est un phénomène que le présentateur Amr Adib a décidé d’expliquer dans son programme «Al-Hikaya» (L’histoire) sur la chaîne MBC Misr.
Adib a d’abord rappelé le constat fait par la majorité des Egyptiens : pourquoi les chiffres de cas de coronavirus sont énormes dans certains pays du monde par centaine de milliers, tandis que cela n’est pas le cas en Egypte ? Pour y répondre, il s’est entretenu au téléphone avec Dr Ahmed Salman, chercheur à l’Université d’Oxford. Adib a reconnu que l’Etat a déployé un effort considérable, mais il a posé une question : s’agit-il seulement des efforts déployés ou y a-t-il une raison médicale ? A cet égard, il a assuré qu’en Grande-Bretagne, ils ont tout récemment découvert la raison : pourquoi dans certains pays il y a beaucoup de cas et dans d’autres non ? Adib a rappelé surtout la période où la Grande-Bretagne enregistrait au quotidien 50.000 cas, alors qu’en Egypte 300 cas seulement étaient enregistrés. Et de renchérir que dans les pays d’Asie, d’Europe ou encore d’Amérique latine, les chiffres étaient énormes. Dr Ahmed Salman, chercheur à Oxford, a assuré qu’il y a un élément qui peut doubler le nombre des cas ou qui aide à découvrir quels seront les cas potentiels.





