Amoureux et passionné du monde de l’oud, de ses mélodies et de son univers captivant, l’artiste Moustafa Al-Razzaz, dans sa nouvelle exposition, incarne des joueurs d’oud masculins et féminins. Avec des ambiances différentes et des fonds lumineux qui ne sont pas dénués de symboles, vous retrouverez parmi eux le triste vagabond, et l’aveugle levant les yeux vers le ciel, tenant son instrument à cordes.
Dans son exposition, qui se tient dans la salle Zamalek à partir du 18 février au 7 mars, Dr Al-Razzaz présente « les sonneries d’oud », la tristesse que véhicule l’oud et ce que ressent le joueur, qui l’incarne dans le dessin et la sculpture.
Inspiré par la chanson de Fairouz « Ya Shadi Al-Ahan », composée par feu Sayed Darwish, il s’inspire de l’image de l’oud et de son distinctif en ouvrant sa boîte magique pour retourner dans le passé, ramenant ses souvenirs d’antan à son enfance avec l’oud et à son éducation dans une maison où le géant de la musique Cheikh Zakaria Ahmed était un invité hebdomadaire.
Al-Razzaz expose des peintures et des statues des joueurs individuellement, avec l’expression de leurs sentiments et de leur relation avec cet instrument de musique à cordes aux mélodies captivantes.
Les œuvres ont été exécutées dans un style d’approche artistique différent des peintures précédentes de l’artiste, puisqu’un grand nombre d’entre elles ont été exécutées dans le style « collage ».
Al-Razzaz a créé différentes ambiances pour les héros de ses œuvres, avec ses symboles et ses couleurs dominant la composition, qu’il s’agisse d’une fenêtre, d’un ornement ou d’une pièce de céramique islamique ancienne, créant un caractère oriental qui complète l’atmosphère générale de l’œuvre.