Dans son émission Kalima Akhira (Dernier Mot), l’animatrice Lamis Al Hadidi, a discuté, avec le rédacteur en Chef du quotidien Al Shorouk, Emad Eddine Hussein, de l’influence des réseaux sociaux sur le journalisme. La presse doit-elle jeter la lumière sur le « trend » ? Les nouvelles les plus suivies sur les réseaux doivent-elles faire la une des journaux ? Selon Emad Eddine Hussein, « que le trend aille en enfer ». Les journalistes ne doivent pas être soumis au plus lu et au plus suivi. D’après Lamis Al Hadidi, le fait de s’intéresser au « trend » soulève parfois un tollé au sein du groupe de préparation de l’émission du fait que certains estiment qu’il faut jeter la lumière sur telle ou telle question car elle est devenue un « trend », alors que l’animatrice elle-même ne désire pas en parler. En fait, de nombreux journalistes pensent que les réseaux sociaux concurrencent les médias traditionnels. Et ce n’est pas sans raison. Les internautes lisent les informations sur les réseaux sociaux. Pourtant, les journalistes recourent aux réseaux sociaux dans le cadre de leur travail. Et une grande partie ne peut plus s’en passer pour exercer leur métier. Les réseaux sociaux sont donc devenus un outil de travail à part entière dans le métier de journaliste. Le fait que les médias d’informations postent leurs articles sur Facebook Instant Articles montre bien que les médias deviennent toujours plus dépendants des réseaux sociaux.