A travers son émission « Kalima Akhira » (Dernier mot) diffusée par la chaîne On Tv, l’animatrice Lamis Al-Hadidi a interviewé l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Egypte, Gareth Bayley.
L’animatrice a discuté de diverses questions avec l’ambassadeur, mais elle a essentiellement jeté la lumière sur les récentes déclarations du Premier ministre britannique Boris Johnson à l’ouverture de la COP26 tenue à Glasgow selon lesquelles il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse. Lamis Al-Hadidi a qualifié de «forte» et «dûre» la déclaration de Johnson tout en soulignant ses propos sur la disparition de villes à cause de la montée des mers.
«Les déclarations du Premier ministre britannique sont fortes mais il s’agit d’une conférence tenue à un moment critique où il est temps de sauver la planète», a précisé l’ambassadeur. Il s’agit d’une mission sacrée de sauver la planète du réchauffement. Les fortes déclarations du Premier ministre sont dues à l’importance de la question climatique», a ajouté Gareth Bayley. L’ambassadeur a, par ailleurs, jeté la lumière sur le plan de la Grande-Bretagne visant à bannir les voitures fonctionnant à l’essence d’ici 2030.
Pour ce qui est des relations économiques et commerciales entre l’Egypte et la Grande-Bretagne, Lamis Al-Hadidi a fait allusion à la convention signée entre les deux pays après le Brexit. « Comment cette convention doit-elle faciliter les affaires et le commerce ? », s’est elle interrogée.
Il existe une coopération en commerce et en investissement entre l’Egypte et la Grande-Bretagne. La valeur des investissements britanniques en Egypte est estimée à 50 millions de livres sterling. Plus de 2000 entreprises britanniques sont opérantes en Egypte, a précisé l’ambassadeur. « Il existe une coopération, mais il faut penser à l’avenir. Il importe de signer cette convention car la G-B ne fait plus partie de l’Union Européenne », a ajouté Bayley. La convention porte sur les exportations égyptiennes vers la G-B, les investissements britanniques en Egypte notamment dans le domaine des communications, du numérique, des services monétaires et de l’infrastructure.
Quant au tourisme, avant la Covid, 500 000 touristes britanniques visitaient l’Egypte chaque année. «Avec la reprise des vols directs, quand est-ce que l’afflux des touristes britanniques sera de retour aux chiffres d’antan ?», s’est interrogée Lamis Al-Hadidi.