Par: Névine Ahmed

Les exportations égyptiennes vers les Etats-Unis ne sont pas nombreuses, mais les responsables de l’industrie textile parlent d’une chance d’or pour le prêt-à-porter égyptien sur les marchés américains après l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs douaniers décidés par le président Trump. Aperçu.Par Névine AhmedL’imposition par les Etats-Unis de droits de douane de 10% sur les importations de prêt-à-porter représente une opportunité significative pour l’Egypte de stimuler ses exportations vers le marché américain, grâce à l’avantage comparatif offert par l’accord de QIZ, qui garantit aux produits égyptiens l’entrée sur le marché US sans droits de douane. Et avec l’ajout de 10%, l’Egypte aura des droits de douane plus bas par rapport aux pays concurrents, d’autant plus qu’elle dispose d’un fort avantage concurrentiel par rapport aux pays comme la Chine, l’Inde, le Vietnam, le Bangladesh et le Cambodge, en termes de prix et de qualité.Le ministre de l’Investissement l’a affirmé : “L’Egypte a une grande chance dans le secteur de prêt-à-porter, où la densité de la main-d’œuvre est largement remarquable”, a-t-il souligné dans une intervention télévisée à l’émission “Dernier mot”. Le ministre a souligné que si l’on réussit à saisir cette occasion, les chiffres d’affaires dans ce secteur seront multipliés par quatre.Il a expliqué que de nombreux investisseurs étrangers, fameux dans cette industrie, ont demandé à l’Egypte de leur accorder des bâtiments prêts pour implanter leurs projets et leurs affaires en Egypte, ainsi que pour transférer leur main-d’œuvre et leur savoir-faire ici. “Mais ils veulent cela en Haute-Egypte”, a ajouté le ministre en affirmant que la contribution du secteur privé est indispensable pour rapidement mettre en place les usines et bâtiments nécessaires à ces investisseurs pour qu’ils transfèrent leurs projets vers l’Egypte. “Ces bâtiments devraient être dotés de tous les équipements avancés nécessaires pour encourager les investisseurs. Et autant nous accélérons les démarches à ce niveau, autant nous réaliserons les gains multipliés par 4 comme souligné, d’ici 2030”, a révélé le ministre.