Plusieurs technologies sont en cours de développement afin d’améliorer et décarboner les procédés utilisés dans le dessalement de l’eau de mer. Le procédé le plus employé s’appelle l’osmose inverse. Il consiste à appliquer à l’eau salée une pression suffisante pour la faire passer à travers une membrane semi-perméable pour que seules les molécules d’eau la traversent et ainsi produire une eau douce.
À Montpellier, l’Institut Européen des Membranes (IEM) a développé une membrane biomimétique qui s’inspire d’une protéine présente dans le règne du vivant, appelée aquaporine, et qui possède un pore perméable uniquement aux molécules d’eau. En parallèle, une machine pilote a été développée pour fabriquer de grandes surfaces de membranes hybrides, jusqu’à une cinquantaine de m² par jour, indique Techniques Ingénieurs. Les scientifiques sont actuellement à la recherche de groupes industriels pour tester leur innovation à grande échelle.