Seul tournoi du Grand Chelem à avoir conservé ses juges de ligne, Roland-Garros (25 mai-8 juin) résiste encore à la généralisation de l’arbitrage électronique en direct, une position minoritaire qui pourrait cependant être légitimée par de récentes polémiques, selon l’AFP.
La volonté des organisateurs de Roland-Garros “est de conserver les arbitres (de ligne, NDLR) le temps que l’on pourra”, a souligné mi-avril le président de la Fédération française de tennis (FFT) Gilles Moretton.
Mais “ce sont les joueurs qui décident”, a-t-il nuancé. “Si demain, ils viennent nous dire à l’unanimité +on ne joue pas s’il n’y a pas la machine+”, la FFT devra bien céder à leurs exigences, a reconnu M. Moretton.
La tendance des dernières années n’est guère favorable aux juges de ligne.
Temple de la tradition tennistique, Wimbledon a annoncé en octobre que le Grand Chelem londonien se passerait d’eux dès 2025, une première en près de 150 éditions.
L’Open d’Australie avait déjà généralisé l’arbitrage électronique en 2021, invoquant notamment des raisons sanitaires en pleine pandémie de Covid-19. Quelques mois plus tard, l’US Open annonçait à son tour sa conversion à la machine.