L’Italie retrouve enfin cette semaine à Rome sa figure de proue Jannik Sinner, mais en l’absence du N.1 mondial, suspendu trois mois pour dopage, elle n’a pas été sevrée de titres et de coups d’éclat, signe que le tennis masculin italien n’a jamais été aussi fort, selon l’AFP.
Sinner n’est plus le seul Italien dans le top 10 mondial: Lorenzo Musetti (9e) l’y a rejoint lundi après sa finale à Monte-Carlo et sa demi-finale à Madrid.
Sinner, vainqueur de l’Open d’Australie pour la deuxième année consécutive avant sa pause forcée, n’est pas seul à remporter des titres: en mars, Luciano Darderi et Flavio Cobolli se sont imposés la même semaine, à Marrakech pour le premier et Bucarest pour le second.
“Le tennis italien vit clairement un âge d’or”, résume pour l’AFP Filippo Volandri qui, aux commandes de l’équipe d’Italie, a remporté les deux dernières éditions de la Coupe Davis, plus de quarante ans après le premier sacre italien (1976).
“Mais on revient de loin et on récolte le fruit d’un travail qui a commencé il y a longtemps”, poursuit l’ancien 25e joueur mondial.