Côté ensoleillé, tous ceux qui ont contribué à sauver le Danois Christian Eriksen figurent en bonne place dans cet Euro, tout comme le nouveau record de Cristiano Ronaldo. Côté nuageux, on trouve l’incroyable “autogoal” du Slovaque Martin Dubravka et les polémiques à répétition. . Les sauveurs d’Eriksen La plus belle action du premier tour est incontestablement celle accomplie en équipe autour du Danois Morten Boesen, le médecin de la sélection: sauver la vie de Christian Eriksen, le meneur du Danemark qui venait de s’effondrer, victime d’un arrêt cardiaque en plein match contre la Finlande. Tout le staff médical, mais aussi le capitaine Simon Kjaer, qui a assuré les premiers gestes, ont contribué à ranimer le joueur. . Le record de l’insatiable Ronaldo Encore un record individuel pour Cristiano Ronaldo. A égalité avec Michel Platini pour le nombre de buts à l’Euro (9, mais “Platoche” les a tous mis en une édition, en 1984), il a doublé le capitaine des Bleus d’un doublé dès le premier match et l’a porté à 14 en marquant encore contre l’Allemagne puis un doublé de penalties contre la France. Il a même égalé le record de buts pour une équipe nationale de l’Iranien Ali Daei (109 buts). Son prochain objectif est de le dépasser contre la Belgique. . Schick et les nouvelles têtes Chaque Euro permet la révélation de nouveaux talents. Ce premier tour a permis d’apprécier la technique du géant tchèque Patrik Schick, le punch de l’ailier allemand Robin Gosens, la nouvelle perle de l’inépuisable vivier “orange” Denzel Dumfries, l’inventivité du Suédois Alexander Isak ou la renaissance italienne, symbolisée par Manuel Locatelli.
Des “Schick” buts Grands tournois, beaux buts, des étoiles de l’Europe ont permis de respecter la tradition. Parmi les plus beaux du premier tour, le lob de 50 m de Patrik Schick contre l’Écosse, le coup de tonnerre d’Andreas Christensen (Danemark) contre la Russie où l’extérieur du pied de velours de Luka Modric (Croatie). Le malheureux gardien de l’Écosse, David Marshall, en a donc vu deux aux premières loges… . C’est une “Dubravka” Gardien plus malheureux encore, Martin Dubravka risque bien de devenir un nom commun du football, mais dans le registre de la moquerie, comme une “Arconada”, plutôt que celui de la gloire, comme une “Panenka”. Le portier slovaque a “marqué” un spectaculaire et grotesque – à son corps défendant – but contre son camp, en volleyant lui-même la balle dans ses filets d’un smash complètement raté, alors que la frappe de l’Espagnol Pablo Sarabia venait de rebondir en chandelle sur sa barre transversale…