Vivre l’extase de l’apesanteur, avec vue sur la Terre : le tourisme spatial compte encore pour quantité négligeable en matière de pollution.
Mais à l’heure du changement climatique, des questions émergent sur l’empreinte carbone de cette activité qui pourrait décoller rapidement.
Ces vols privés suborbitaux à la frontière de l’espace constituent sans doute un tournant dans l’avènement du tourisme spatial.
La société de Richard Branson, Virgin Galactic, a déjà vendu 600 billets, entre 200 et 250.000 dollars, et ambitionne à terme de mener 400 vols par an.
Avec quel impact sur la planète? Difficile à évaluer, tant ce hobby pour ultra-riches reste ultramarginal, encore loin des radars des défenseurs de l’environnement.
Mais le problème se posera si ce tourisme devient massif, selon l’AFP. « A l’heure du changement climatique, ça n’est clairement pas le moment de lancer une activité qui va accroître certaines émissions », ajoute la chercheuse finlandaise Annette Toivonen, auteure de « Tourisme spatial durable ».