Par Galal Aref
Al-Akhbar
Tous les pays du monde souffrent pour subvenir aux besoins de base à la lumière d’un marché turbulent qui est à peine sorti de la crise du coronavirus pour se heurter aux secousses de la guerre en Ukraine, notamment avec ses effets désastreux sur tout le monde. La situation est difficile pour tout le monde, y compris nous. L’effort requis pour fournir les produits de base nécessaires n’est pas négligeable compte tenu des devises disponibles, qui devraient d’abord servir à garantir les besoins en nourriture, en médicaments et en production. Tout cela avec l’énorme hausse des prix mondiaux et la baisse de la production.
Cette circonstance exceptionnelle oblige chacun à assumer ses responsabilités. Et de conjuguer tous les efforts afin de parvenir à la stabilité des marchés.
Nous ne pouvons pas fournir suffisamment de blé, alors, que d’autres se fouettent de ces efforts et recourent à la manipulation pour le vendre plus cher. Nous ne pouvons favoriser le riz alors que d’autres décident que le prix fixé par le gouvernement leur déplaît alors, ils refusent de vendre leur production sur le marché causant le manque de cette denrée.
Et, les prix de certains produits augmentent tels que les œufs. Lœuf a atteint à la rentrée scolaire trois livres !!
Nous sommes dans une période de crise que nous devons surmonter ensemble. L’État fait de son mieux dans des circonstances difficiles, et le citoyen assume sa part de charges. Il n’est pas possible dans ces circonstances de permettre la manipulation ou des jeux sur les marchés. Oui, il y a une hausse des prix des intrants de production et les effets de la variation du taux de change doivent être pris en considération… Mais cela ne justifie pas l’exagération inacceptable des prix des aliments de base et des produits essentiels.
Nous devons absolument resserrer le contrôle sur les marchés. Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles et personne ne sait quand finira cette guerre catastrophique, et même si elle se termine, le monde aura la tâche de réparer ce qui a été détruit. Cependant, nous sommes capables – si Dieu le veut – de surmonter la crise. Ce qu’il faut, et surtout, c’est que chacun se rende compte qu’on est dans un même bateau et qu’il faut le mettre à labri.
Combien de crises nous avons traversées en toute sécurité, et combien de défis nous avons affrontés et surmontés lorsque chacun a fait de son mieux.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des circonstances difficiles que nous devons traverser en toute sécurité. Il n’y a pas de place pour échapper à la responsabilité ou profiter de la crise. Nous avons l’habitude de donner le meilleur de nous-mêmes face aux défis, et de sortir plus forts de chaque crise… et nous ne dévierons pas de cette voie.