La ministre de la Coopération internationale, Dr Rania Al-Machat, a affirmé l’engagement de l’Egypte au Programme des Nations Unies pour le développement durable, depuis son lancement en 2015, rappelant que l’Egypte avait parcouru un long chemin pour développer l’infrastructure des transports pour en faire un secteur intelligent et durable qui soutient l’action climatique, et ce dans le cadre de ses efforts pour se transformer vers l’économie verte, apprend-on de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Lors de sa participation à une séance-débat sur le thème “Transformation vers un secteur des transports à faible émission de carbone: durable, intelligent et soutient l’action climatique”, organisée dans le cadre des réunions annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), Dr Al-Machat a affirmé que le gouvernement prenait en compte les critères écologiques et la durabilité dans tous les projets et les politiques qu’elle met en place. Elle a souligné que le secteur des transports était l’une des priorités les plus importantes pour l’Etat vu que le nombre quotidien d’usagers des lignes de métro et des chemins de fer s’élève à plus de 5,5 millions de personnes. Dans le cadre de son plan de développement nationale “Vision de l’Egypte 2030”, le gouvernement oeuvre pour réduire les polluants de l’air et les émissions nocives de 50%, et ce à travers plusieurs facteurs, avec en tête l’utilisation des véhicules électriques, le train électrique et le monorail. Le secteur des transports est l’un des secteurs qui ont tiré le maximum de profit des fonds de développement. Le ministère de la Coopération internationale a conclu des accords de financement de 1,8 milliard de dollars en 2020, soit 26,7% du total des fonds de développement.