Dans un article publié par Al-Masri Al-Youm, Abdel Moneïm Al-Saïd a souligné la hâte des observateurs et analystes à montrer que le monde s’ébranle avec chaque nouvel événement qui survient dans les relations internationales. L’analyste juge tel ou tel événement comme un tournant entre une phase et une autre. Il s’agit d’une envie à avoir un changement radical ou un ennui de trouver chaque matin les mêmes événements du jour précédent. (…) Lorsque la pandémie a frappé le monde, les observateurs parlaient d’un changement. L’opinion était que les grandes crises étaient révélatrices plus tôt que modificatrices. La vérité est que le monde n’arrête jamais de changer. (…) Ce qui était habituel, était de se rencontrer au travail. Mais actuellement, les habitues ont changé et les rencontres virtuelles et le travail en ligne ont vu le jour (…) Le monde a changé après la pandémie (…) Un nouveau fait habituel est survenu après le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan après 20 ans de guerre. (…) La guerre contre le terrorisme est éternelle. La vie doit continuer comme si le terrorisme n’existe pas(…) Un troisième fait habituel est que la Chine est devenue une puissance mondiale (…) Les nouveaux faits habituels sont différents et ont besoin d’être découverts. La règle selon laquelle l’Histoire se répète est incorrecte.