Le président américain Donald Trump a déversé vendredi sa rancune sur les médias critiques et ses adversaires politiques dans un discours depuis le ministère de la Justice, largement refaçonné depuis son retour à la Maison Blanche, selon l’AFP.
Pendant toute la campagne électorale, Donald Trump a assimilé les poursuites pénales à son encontre à une persécution ourdie par le ministère de la Justice de son prédécesseur Joe Biden.
“Ils ont espionné ma campagne, lancé une multitude de canulars et d’opérations de désinformation”, a-t-il déclaré, remontant dans ses griefs à sa première campagne victorieuse, en 2016.
“Ils ont violé la loi à une échelle colossale, persécuté ma famille, mon équipe et mes partisans, perquisitionné ma résidence de Mar-a-Lago, et fait tout ce qui était en leur pouvoir pour m’empêcher de devenir président des Etats-Unis”, a affirmé Donald Trump.
Il faisait référence aux poursuites fédérales qui le visaient pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche en 2021.
Donald Trump a rendu un hommage appuyé à la juge Aileen Cannon, qui a annulé cette procédure pour vice de forme, saluant son imperméabilité aux accusations la visant dans les médias.
Il s’est alors lancé dans une virulente diatribe contre les médias qui le critiquent, leur reprochant de faire pression “illégalement” sur les juges.
“C’est une véritable ingérence, à mon avis, et ça devrait être illégal, c’est probablement illégal”, s’est exclamé le milliardaire républicain, qui a fait de la dénonciation des médias sa marque de fabrique depuis son irruption dans l’arène politique.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier, de nombreux responsables du ministère de la Justice et du FBI, la police fédérale, ont été remerciés, poussés au départ, ou ont démissionné.