La pénurie du gaz russe rend les pays d’Europe incapables de répondre à la demande en besoins énergétiques de leurs populations et entreprises. Une crise se dessine à l’horizon avec l’approche de l’hiver. Pour essayer de ne pas compter sur le gaz russe, les pays européens cherchent d’autres alternatives. L’Union Européenne se voit obligée, pour faire face à la crise d’énergie, d’opter de plus en plus pour le nucléaire et pour le charbon, précise l’animateur Chadi Chache à travers la chaine Extra News. Depuis plusieurs mois, le géant gazier Gazprom n’a eu de cesse de baisser les approvisionnements en direction de l’Europe via le gazoduc Nord Stream 1.
L’une des pistes actuellement envisagées par les gouvernements européens est de se tourner de nouveau vers le nucléaire qui fait ainsi son grand retour en exEurope de l’Est. Un grand pays d’Europe, l’Allemagne, ambitionnait de sortir du nucléaire en 2022. Pourtant, le pays envisage désormais de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays.
De même pour le charbon: Berlin compte augmenter le recours à cette énergie fossile très polluante qui devait pourtant disparaître du pays en 2030. Autre contradiction au sein d’une Allemagne trop dépendante de son gaz importé : le recours accru au charbon, pourtant très polluant. D’autre part, pour réduire leur dépendance au gaz, au pétrole et au charbon, les pays d’Europe centrale et orientale devraient être les plus fervents partisans de l’énergie nucléaire.