La difficile coordination face à la progression du variant Omicron était au cœur du sommet des dirigeants des Vingt-Sept hier jeudi à Bruxelles, qui entendaient aussi faire front commun pour dissuader la Russie d’une attaque contre l’Ukraine. Face à la menace d’un nouveau conflit entre Moscou et Kiev, la Commission européenne a préparé un paquet d’options de sanctions supplémentaires en cas d’agression russe, sans vouloir les dévoiler. “Nous sommes prêts (…) Le coût à payer par la Russie sera très élevé et il y aura des conséquences graves”, avait assuré mercredi soir la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen. La question a été débattue lors d’un déjeuner, lors duquel les leaders ont été invités à se défaire de leur téléphone, par souci de confidentialité. “Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter le pire scénario (…) Nous disposons de suffisamment d’outils pour mettre un terme au comportement agressif de la Russie”, a estimé le président lituanien, Gitanas Nauseda, à son arrivée, évoquant des “sanctions sectorielles et aussi économiques”.