Par : Samir Abdel Ghany

Le grand artiste Ahmed Al-Ganaïni, chef de l’Atelier du Caire, m’a invité à l’exposition du grand artiste Abdel Ghaffar Chédid (1938)… car il a été nominé par l’Atelier du Caire pour le Prix du Nil, qui est le plus grand prix en Egypte.
Cet homme mérite une statue sur une place publique. C’est un train transportant des réalisations, une route de la soie vers le sommet de la gloire. Comment peut-il être si simple, me suis-je interrogé.
Une histoire glorieuse et une présence humaine étonnante…. En contemplant les œuvres, j’étais fier d’être égyptien et heureux d’avoir des géants dans le domaine de l’art, de la recherche et de l’étude.
Et l’artiste Ahmed Al-Ganaïni a dit de lui : Il n’y a rien qui incite la conscience à conserver la mémoire, “qui ne peut se référer qu’aux nobles et importantes inscriptions et gribouillis qui préservent la patrie”.
Ces œuvres représentent des respirations qui peuvent être formées dans les pages de créativité en couleur, en ligne et en philosophie, qui forment toutes un mur de connaissances, à travers lequel nous préservons notre identité.

Et nous déclarons tous ces termes comme des signes d’une patrie qui ne peut être aliénée de la civilisation de l’existence.C’est l’histoire sentimentale et créative qu’Abdel Ghaffar Chédid a transmise à travers ses émotions visuelles, ses cultures émotionnelles et son monde rempli d’amour pour les racines de la patrie qui habite au fond de lui.
Depuis la moitié des années soixante du siècle dernier, et plus précisément en 1967, Chédid s’est exilé derrière la Méditerranée, ne voulant porter avec lui qu’un sac qui ne le fatiguera pas. Il a préféré porter le vocabulaire et les détails de la patrie qu’il a épousée, un mariage catholique, alors il l’aimait et se consacrait à son histoire.
Il connaît bien les tombes des employés de Thèbes, à la mémoire desquels il a présenté la tombe de “Nakht”.
C’est l’artiste et le chercheur créatif dont parlait le professeur d’égyptologie “Eric Hornung” à l’Université de Bâle lorsqu’il disait : “Voici Abdel Ghaffar Chédid présentant la tombe de Sandakhm, dont nous n’avions pas de photos en couleurs”.
Parmi les tâches artistiques les plus importantes de l’artiste Dr Abdel Ghaffar Chédid figure la création du musée des arts des civilisations anciennes dans sa ville natale d’Ipphofen, en Allemagne.
Mise en œuvre des travaux du Théâtre allemand de Munich, mise en œuvre des travaux de restauration de la sculpture et de la peinture murale des églises tothiques, baroques et rococo de la province de Bagaria, Allemagne.
Ainsi que la restauration de deux tombes N° 104 et N° 80 du Nouvel Empire à Louxor. De nombreux travaux de restauration ont été effectués, notamment les peintures murales (fresques) et les statues en bois et en pierre de l’époque romaine.
L’exposition se poursuivra jusqu’au 28 janvier, attendant les amoureux de l’Egypte et les vrais amateurs de la créativité.
