Le chant patriotique est sans doute une traduction sincère du sens d’appartenance dans la conscience des populations.
En Egypte, les artistes ont excellé soit dans l’invention des lyriques ou dans la composition de la musique de la chanson patriotique.
C’est ce qui donne aux événements égyptiens leur goût et leur particularité. Cela est connu depuis de longues années. En 1919, lors de la fameuse révolution, la chanson faite par le compositeur Sayed Darwiche “biladi biladi” aujourd’hui connue pour être l’hymne national de l’Egypte, a donc enflammé la rue égyptienne à l’époque. Aussi en 1952, après la Révolution qui mettra un terme au régime royal en Egypte, les chanteurs et compositeurs ont accouru, présentant de nombreuses chansons enthousiasmées à cette occasion et plusieurs stars de la chanson ont été connues, dont notamment Abdel Halim Hafez, Fayda Kamel et Ibrahim Al-Haggar.
Et lors des victoires d’Octobre 1973, plusieurs chansons patriotiques ont été présentées comme “Bismillah Allah Akbar” ou encore “Je chante sur les rythmes de la rababa” chantée par Warda et “L’Egypte la glorieuse” par Chadia. Et dernièrement, en 2013 et après les mots du Président Abdel Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense en son temps, qui mirent fin au régime des Frères, la chanson faite par plusieurs artistes “Teslam al-Ayadi” (Bénies soient les mains) a été donc chantée par tout le monde.