Parfois, les aliments les plus communs ont des propriétés surprenantes. C’est le cas du basilic qui contient une molécule, le fenchol, qui agit sur les symptômes de la maladie d’Alzheimer en intervenant dans l’intestin. Des chercheurs américains ont découvert l’effet positif d’une molécule, abondante dans le basilic, sur les symptômes d’Alzheimer recréés en modèle animal. La molécule, appelée fenchol, agit sur un récepteur porté par les neurones de l’intestin. Habituellement, ce récepteur, FFAR2, est activé par des acides gras à courte chaîne, produits par les bactéries intestinales. Or, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent présenter un déficit en acides gras à courte chaîne.