Toute la délicatesse japonaise est au rendez-vous de ce délicieux petit livre qui chapitre après chapitre prend une nouvelle teinte. Une palette de douze couleurs que le fin pinceau de Michiko Aoyama dépose en petites touches qui se complètent ou se juxtaposent pour composer un kaléidoscope raffiné où chaque couleur correspond à un personnage et un moment important de sa vie. Ainsi se compose et s’offre au regard les facettes d’une histoire qui prend naissance et se termine au Café Marble de Tokyo, avec des allers et retours à Sydney.
Par : Marwa Mourad
De quoi il s’agit ?
Après le succès de «La Bibliothèque des rêves secrets », le nouveau roman de Michiko Aoyama !
À Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée.
Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s’installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée. Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre et se lance dans la rédaction d’une longue missive. Une routine immuable qui ne manque pas d’éveiller la curiosité du serveur. Jusqu’au jour où Mme Cacao éclate en sanglots devant sa tasse…
De Tokyo à Sydney, c’est le début d’un voyage entremêlant 12 tranches de vie, dans ce roman choral qui invite le lecteur à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.
Qui est Michiko Aoyama ?
Nationalité : Japon
Né(e) à : Province d’Aichi , le 09/06/1970
Biographie :
Journaliste et autrice japonaise traduite dans le monde entier. Finaliste du Prix des libraires au Japon, son roman, “La Bibliothèque des rêves secrets”, a connu un succès immédiat en France comme à l’étranger.
L’auteure a une expérience en bibliothèque : elle y travaille quatre fois par semaine depuis 2020 et pendant l’été (de juin à septembre) depuis quatre ans.
Quel en est le but ?
Un jeudi saveur chocolat se compose de douze chapitres, autant de nouvelles parues entre juin 2015 et mai 2016 sur le site de Japaralia, magazine japonais gratuit qui traite des nombreux aspects de la vie à Sydney. En effet, chacune des nouvelles contribue, à sa manière, à tisser un lien entre Tokyo et Sydney. Dans ce roman, nous retrouvons un petit nombre de personnages dont la vie est intimement liée à une couleur. Master, un Japonais d’une cinquantaine d’années, au front orné d’un grain de beauté, joue le rôle du fil conducteur entre ces personnages. Master : un mot anglais passé en japonais qui signifie responsable, maître, gestionnaire, expert, animateur, point d’appui. Et c’est bien ce dont il s’agit là. Master est l’homme qui encourage, qui soutient, rend possible l’impossible, en un mot : veille à ce que les rêves se réalisent à Tokyo comme à Sydney.