Suite aux réunions du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York, le ministre des Affaires étrangères s’est déplacé vers la capitale de l’Union européenne Bruxelles pour poursuivre ses discussions avec les ministres des Affaires étrangères européens ainsi que les responsables de l’Union et de l’OTAN autour des dangers que représente le Barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) pour l’Egypte, le Soudan et la région entière. Les responsables européens savent bel et bien que leurs pays ne seront pas loin des séquelles de cette grave crise déclenchée par l’attitude agressive de l’Ethiopie à l’égard de l’Egypte et du Soudan. Ils sont également avisés du rôle égyptien pour maintenir la sécurité et la paix dans la région, tout en garantissant la stabilité de la Méditerranée loin des dangers du terrorisme.
L’Union européenne a annoncé sa désolation pour un deuxième remplissage sans accord, causant des tensions dans la région, mais tout cela n’est pas suffisant pour arrêter l’agression éthiopienne et ne représente point une pression réelle pour parvenir à un accord pacifique garantissant à toutes les parties leurs droits et empêchant la détérioration de la situation dans la région. Nous avons besoin aussi bien d’expliquer la gravité de la situation et son impact sur tous à l’Europe, mais aussi aux grandes puissances, à l’opinion publique mondiale, ainsi qu’à nos frères en Afrique. La mobilisation diplomatique est importante, mais elle n’est pas le seul outil. Nous avons besoin de mobiliser toutes nos capacités politique, économique et culturelle dans cette bataille de survie. Nous devons nous adresser à chacun d’après la langue qui lui convient car c’est bel et bien une bataille pour le droit à la vie. Nous avons pleinement le droit de défendre nos droits ainsi que nos intérêts.