Par Galal Déouidar
(Al-Akhbar)
L’analyse de l’actualité confirme que l’Etat éthiopien souffre d’un état pathologique centré sur la pratique d’intransigeance injustifiée, que ce soit dans ses relations locales ou régionales. Il a atteint avec cette attitude imprudente un état de perfidie jamais vu. Ce n’est un secret pour personne que la base de cette situation difficile est la faiblesse, l’absence de volonté politique et une mauvaise évaluation des positions qui devraient être prises vis-à-vis des problèmes critiques.
Le problème de l’Éthiopie est que ces comportements dont elle souffre ont eu des répercussions et des effets négatifs sur ses voisins les plus proches, ses partenaires et ses liens avec les partenaires du Grand Nil, des liens qui les unissent depuis l’Antiquité. Dans le contexte de ce qui se passe, il est devenu clair que l’Éthiopie, avec son intransigeance et son insistance perfide, souffre d’une situation vraiment pathologique visant à nuire aux partenaires du Nil. C’est ce qu’ont révélé les négociations infructueuses qui ont duré dix ans sur le Grand Barrage de la Renaissance (GERD). Le problème vient de l’absence de volonté politique de la part des dirigeants de l’État, qui sont d’ailleurs la cause de ses scissions, divisions et guerres civiles avec les tribus du Tigré dans le sud, Dieu seul sait quels pourraient être leurs résultats.
Ainsi, les récentes évolutions que l’Éthiopie a connues, en plus des tensions qui caractérisent ses relations internationales, on ne peut décrire la situation actuelle que de tragique. C’est un état réel de perte ou de perdition. N’y a-t-il pas un leadership conscient, inspiré par Dieu, qui pourrait sortir ce pays de cette situation qui menace sa sécurité, sa stabilité et son unité ?