






L’art de la coiffure a traversé les âges et continuera probablement d’exister aussi longtemps que l’humanité, mais quelles étaient les modes et coutumes autrefois ? Dans cet article, nous allons poser notre regard sur ce qui se faisait du temps des Pharaons en Égypte antique, selon le site https://rogerpara.fr.
L’Egypte antique, avec son riche patrimoine culturel et sa civilisation avancée, a laissé un héritage durable dans de nombreux domaines, y compris celui de la mode et de la beauté. Parmi les éléments les plus distinctifs de cette ère fascinante figurent les coiffures sophistiquées et élaborées portées par les femmes égyptiennes, en particulier celles qui vivaient à l’époque des Pharaons. Ces coiffures étaient bien plus que de simples ornements capillaires ; elles reflétaient le statut social, la spiritualité et la symbolique profonde de cette société ancienne.
Les pratiques de coiffure
Les femmes égyptiennes, qu’elles soient de la noblesse ou du peuple, accordaient une grande importance à leur apparence physique, y compris à leurs cheveux. Les coiffures étaient un élément central de leur beauté, et elles consacraient beaucoup de temps et d’efforts à les entretenir et à les styliser.
À l’époque des Pharaons, diverses techniques étaient utilisées pour coiffer les cheveux. Les femmes pouvaient les tresser, les tordre, les orner de bijoux ou de parures, ou les laisser libres selon les tendances et les préférences personnelles. Les matériaux utilisés pour les accessoires capillaires comprenaient l’or, l’argent, les perles, les pierres précieuses et même les plumes.
Les significations symboliques
Les coiffures des femmes égyptiennes n’étaient pas seulement des expressions de mode, mais elles étaient également chargées de significations symboliques profondes. Par exemple, les tresses étaient souvent associées à la fertilité et à la féminité, tandis que les ornements en forme de scarabées ou d’autres symboles religieux pouvaient être utilisés pour honorer les dieux et assurer une protection divine.
La coiffure la plus emblématique de l’Egypte antique était la “némès”, un foulard plissé porté par les pharaons et les reines, qui symbolisait la royauté et le pouvoir. Les reines et les princesses pouvaient également porter des perruques ornées de coiffes complexes, telles que le “khat” ou le “uraeus”, qui étaient des symboles de protection et d’autorité.
Les influences sociales et culturelles
Les coiffures des femmes égyptiennes étaient également influencées par des facteurs sociaux et culturels. Par exemple, les femmes de la classe supérieure pouvaient se permettre des coiffures plus élaborées et des accessoires plus luxueux, tandis que les femmes du peuple optaient souvent pour des styles plus simples et pratiques.
De plus, les coiffures pouvaient varier en fonction des époques et des régions de l’Egypte antique, reflétant les changements dans la mode et les influences culturelles externes. Par exemple, l’invasion et l’occupation de l’Égypte par d’autres civilisations, telles que les Assyriens ou les Grecs, ont parfois introduit de nouveaux styles et accessoires capillaires.
Les techniques d’entretien et de stylisme
Pour maintenir leurs coiffures impeccables, les femmes égyptiennes utilisaient une variété de produits et de techniques d’entretien capillaire. Les huiles parfumées étaient largement utilisées pour nourrir et parfumer les cheveux, tandis que les peignes en ivoire ou en bois étaient utilisés pour démêler et coiffer les mèches.
Les coiffures étaient souvent fixées en place à l’aide de pinces ou de broches en métal, et les cheveux pouvaient être décorés avec des fleurs fraîches ou des herbes aromatiques pour ajouter une touche de fraîcheur et de parfum.
Les coiffures des femmes à l’époque des Pharaons étaient bien plus que de simples arrangements capillaires ; elles étaient des expressions de beauté, de statut social, de spiritualité et de culture. À travers ces coiffures sophistiquées et symboliques, les femmes égyptiennes ont laissé un héritage durable qui continue d’inspirer et de fasciner les générations actuelles, témoignant de la splendeur et de la grandeur de l’ancienne Egypte.
Pendant l’Égypte antique, les enfants (garçons et filles) avaient le crâne rasé avec une tresse sur le côté appelée Tresse de l’Enfance. Cette coiffure traditionnelle rendait hommage à Horus, le dieu solaire qui portait la même tresse au cours de son enfance. En fonction du rang social de l’enfant, la tresse était décorée de façon différente : simples fleurs pour les agriculteurs et les ouvriers tandis que les enfants de familles royales ou nobles arboraient un fermoir en or. Lors du passage à l’âge adulte, pendant la puberté, les futurs hommes se rasaient le crâne et les futures femmes se laissaient pousser les cheveux.
Les égyptiens portaient des cheveux courts et laissaient les oreilles bien dégagées bien que certains étaient rasés et portaient les cheveux mi-longs, bouclés ou dégradés pour former une sorte de bonnet.
Les Egyptiens ne portaient pas la barbe afin de se distinguer des barbares (à l’exception des barbes postiches que portaient les pharaons).
Les coiffures féminines en Égypte antique étaient beaucoup plus variées, souvent longues. Les cheveux des femmes pouvaient être lisses, ondulés, frisés, attachés en queue-de-cheval ou encore avec des nattes. Durant l’Ancien Empire (2575-2134 av. J.-C), les femmes préféraient avoir les cheveux courts ou mi-longs tandis que sous le Nouvel Empire (1550-1070 av J.-C), la mode était aux cheveux longs ou aux perruques. Dans un cas comme dans l’autre, les cheveux étaient décorés de nombreux ornements : diadème, perles, pierres précieuses, épingles, peignes, fleurs, etc.
Que se soient les hommes, les femmes ou les enfants, tous les Egyptiens pouvaient porter des perruques, quelle que soit leur classe sociale. Les perruques faisaient partie intégrante de la garde-robe et se trouvaient dans tous les styles et toutes les couleurs. Les plus riches portaient des perruques en cheveux naturels tandis que les plus pauvres devaient se coiffer de perruques faites de laine ou de fibres végétales. De par l’importance des perruques dans la société égyptienne, le perruquier était un personnage très important.