Le Sohour est devenu au fil des années un rite auquel les Egyptiens sont fortement attachés et il a connu autant de transformations que l’Iftar. Si dans le passé, on ne pouvait manger ce plat qu’en famille cloîtré dans sa maison, aujourd’hui, c’est une occasion de convivialité pour sortir entre amis et familles et se retrouver dans les divers restaurants et cafés qui s’ingénient à présenter des plats délicieux aux convives.
Des décorations orientales sont partout où l’on va. Des lanternes multicolores sont accrochées ça et là. D’habitude, les familles préfèrent passer les premiers jours du ramadan chez eux, ou inviter leurs proches pour partager avec eux l’Iftar. Certaines familles optent pour prendre l’Iftar ou le Sohour dans des cafés surplombant le Nil ou des cafés populaires afin de bien savourer l’ambiance ramadanesque. Pendant les premiers jours du ramadan, les restos et les cafés offrent leurs repas à la carte en raison de la faible affluence des jeûneurs”, a souligné M. Ahmed Fathi, responsable de marketing dans un café, ajoutant que les desserts orientaux sont répertoriés sur la carte sachant que pendant le mois de carême ces mets sucrés sont demandés comme la Konafa, les Qataïefs, la Basboussa. Cette photo illustre un rassemblement autour d’un Sohour copieux au quartier populaire d’Al-Gamaleya, là où les nuits du Caire sont d’un goût spécial et festif.