Des scientifiques ont testé une méthode simple et rapide pour savoir si une personne possède des anticorps contre le coronavirus après la maladie ou le vaccin.
Leur bonne idée ? Réinterpréter les tests d’hémagglutination utilisés pour déterminer les groupes sanguins.
Après la deuxième dose de vaccin, est délivré le précieux sésame, l’attestation de vaccination qui est l’un des éléments du pass vaccinal, mis en place à par-tir du 9 juin. Avec celui-ci, les personnes pleinement vaccinées ou présentant un test PCR négatif datant de moins 48 heures pourront avoir accès à des rassemblements de plus de 1.000 personnes ou voyager sereine-ment à l’étranger.
Mais comment savoir rapidement si une personne possède bel et bien des anti-corps anti-coronavirus après une infection naturelle ou la vaccination ? Les scientifiques de la John Hopkins University ont adapté un test utilisé pour déterminer les groupes sanguins et le rhésus à la détection d’anticorps anti-SARS-CoV-2.
Le principe global est similaire : sur des plaques de carton destinées au test ABO, les scientifiques ont fixé une protéine de fusion qui exprime le receptor binding domain (RBD) de la protéine S du SARS-CoV-2. C’est la petite région du spicule qui reconnait le récepteur ACE2 de la cellule et contre lequel la majorité des anticorps neutralisants sont dirigés.