Établir une économie océanique durable est l’une des tâches les plus importantes pour réaliser les objectifs du plan de développement durable 2030, a déclaré la ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad.
Le concept d’économie bleue est né en 2012 lors d’un sommet climatique où la question de la mer était très présente, notamment portée par les petites îles menacées de submersion. Les décideurs s’en sont emparés et ont formulé une réponse en appliquant le concept de développement durable aux océans.
L’« économie bleue » suppose qu’on peut continuer à développer une économie en mer sans épuiser les ressources maritimes. Selon la définition de la Banque mondiale, l’économie bleue est l’utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, l’amélioration des revenus et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques. Les secteurs concernés sont, donc le tourisme littoral, les produits de la mer, le transport maritime, la construction navale, la production d’énergies marines, les services parapétroliers et paragaziers offshore, la gestion des câbles sous-marins, l’extraction de matériaux marins…Selon la ministre, il est impératif de construire une économie bleue durable pour sortir des crises actuelles et futures, avec des économies plus fortes, des personnes en meilleure santé et des sociétés plus résilientes face aux défis mondiaux.





