De bonnes prémisses conduisent à des fins fructueuses. Pour cette raison, le succès de la pensée réformiste de l’économie menée par le président Abdel Fattah Al-Sissi, à travers une opération de réforme globale au niveau des politiques budgétaire et monétaire, en plus de réformes structurelles, ont contribué au droit de l’économie nationale à la certification des institutions internationales, que ce soit la Banque mondiale, le Fonds monétaire ou les agences de crédit.
L’économie est la survivante de la crise de la pandémie de Corona. Elle compte également parmi les plus importantes économies dans le monde capables d’absorber les éventuels chocs des crises mondiales.
Par Walaa El-Assrah
Au cours des prochains mois et avec la reconnaissance des institutions financières internationales, l’Egypte deviendra plus attractive pour les investissements avec des opportunités de développement prometteuses.
Elle se basera sur une infrastructure forte et solidaire encore plus capable de s’adapter à l’expansion des activités d’investissement. Presque 400 milliards de dollars ont été dépensés dans le développement des infrastructures et des projets de développement au cours des 8 dernières années.
Durant la dernière période, l’économie est devenue plus cohérente face aux défis mondiaux grâce aux réformes, aux projets et aux programmes de développement.
L’Etat œuvre actuellement à mettre en application un plan de relance pour limiter les impacts négatifs de la crise ukrainienne et la vague d’inflation sans précédent.
La capacité à faire face à ces défis est due au succès du programme de réformes économiques adopté par l’exécutif et soutenu par le peuple égyptien. Les indicateurs et les données montrent que l’économie égyptienne a réussi à porter les taux de croissance à 9 % au cours du premier semestre de l’exercice en cours.
Il s’agit du taux de croissance le plus élevé depuis le début du millénaire en cours. Au cours des neuf mois précédents, nous avons réalisé une amélioration significative par rapport à la même période de l’exercice précédent, malgré l’augmentation significative des dépenses pour subvenir à tous les besoins des secteurs étatiques.
La croissance annuelle des dépenses de santé a atteint 24 % et l’augmentation des investissements gouvernementaux, notamment l’allocation de 80 milliards de livres à l’initiative présidentielle pour le développement de la campagne égyptienne « Une vie digne », et la mise à disposition de 16 milliards de livres pour soutenir en espèces, l’initiative “Solidarité et Dignité”, avec un taux de croissance annuel de 23 %, en plus de 135 milliards de livres versées à la Caisse d’assurance et de retraite et 50 milliards de livres pour soutenir les produits alimentaires.
Au cours du prochain exercice budgétaire, malgré tous les défis mondiaux, l’État vise à enregistrer un excédent primaire de 132 milliards de livres, à un taux de 1,5 %, et à réduire le déficit total à 6,1 % du PIB, contre un déficit total de 12,5 %. fin juin 2016.
Le volume des exportations égyptiennes de produits pétroliers et non pétroliers a enregistré environ 43,6 milliards de dollars au cours du dernier exercice budgétaire, tandis que les envois de fonds des Egyptiens à l’étranger s’élèvent à environ 32,5 milliards de dollars, et ils devraient augmenter d’ici la fin de cette année. Les revenus du canal de Suez connaissent une hausse remarquable pour approcher les 7 milliards de dollars à la fin de cette année, contre 5,5 milliards de livres l’an dernier.
D’ici la fin de l’exercice en cours, les recettes touristiques devraient atteindre entre 10 et 12 milliards de dollars, malgré la perte de 35 % du tourisme comme conséquence directe de la crise ukrainienne. Toutefois, l’État essaye de compenser cela en attirant plus de touristes d’autres pays, notamment l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie. Le tourisme est une source importante de devises étrangères pour l’Egypte.
L’État ne s’est plus limité aux réformes précédentes car un nouveau plan et des mesures proactives ont été lancés pour parvenir à une reprise économique des effets de la crise mondiale actuelle, alors que des travaux sont en cours pour mettre en œuvre un ensemble de mesures stimulant les échanges étrangers et locaux ainsi que les investissements, notamment du secteur privé.
L’Etat œuvre également à l’élaboration d’un nouveau document pour la politique de propriété de l’État qui est considérée comme une stratégie nationale visant à maximiser la participation du secteur privé à l’activité économique. Ce qui représente un « message de réassurance » pour les investisseurs locaux et un élément d’attraction pour les investissements étrangers.
Le gouvernement travaille également à trouver un équilibre entre la participation du secteur privé et du secteur public à l’activité économique, puisqu’il comprend la sortie de l’État de certaines activités pour ouvrir le champ des investissements au secteur privé, dont la contribution devrait augmenter à 50% du PIB au cours des trois prochaines années. La période à venir verra l’offre d’un certain nombre d’entreprises appartenant à tous les secteurs et d’institutions publiques en bourse pour attirer davantage d’investissements du secteur privé.
Le nouveau projet de budget prévoit d’allouer 376 milliards d’EGP aux investissements publics avec un taux de croissance annuel de 9,6 % pour améliorer les services fournis aux citoyens et créer davantage d’opportunités d’emploi, en particulier pour les jeunes, tout en augmentant les projets respectueux de l’environnement à 50 %.
L’État tient également à fournir des produits de base et alimentaires sur les marchés, à répondre aux besoins des citoyens et à renforcer la protection sociale, afin de réduire autant que possible la gravité de «l’inflation importée» de l’étranger, en particulier à la lumière des souffrances de l’économie mondiale déjà mal en point à cause de la pandémie “Corona”, et une série de crises complexes de la perturbation de l’approvisionnement et des chaînes d’approvisionnement, une forte augmentation des coûts de fret, qui s’est traduite par le déséquilibre de l’offre et de la demande, et une augmentation sans précédent des prix des biens et services.
L’État fait tout son possible pour améliorer la vie des citoyens et améliorer les services qui leur sont fournis, en procédant à la mise en œuvre de projets nationaux, comme la meilleure garantie de la durabilité d’une croissance économique riche en emplois. Il est également prioritaire pour l’Etat égyptien de maximiser la production agricole et industrielle, stimuler les exportations, offrir plus de possibilités d’emploi et mener à bien des réformes structurelles qui attirent les investissements, de manière à maximiser les contributions du secteur privé au processus de développement et à l’activité économique.