UNICEF : 4700 enfants sont morts, 7000 sont blessés
«Chaque dix minutes un enfant palestinien meurt sous les bombardements barbares de l’aviation sioniste, le droit à la vie n’existe pas à Gaza», c’est avec ses tristes mots que la Journée Internationale des enfants a été célébrée. La Journée internationale des droits de l’enfant, a été l’occasion de rappeler ces tristes chiffres. Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués de l’hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza.
Bien sûr, la douleur et le deuil de voir la vie et l’avenir de milliers d’enfants détruits nous impose de commémorer au lieu célébrer. La Journée Mondiale de l’Enfance est pour nous l’occasion de nous interroger, ensemble : protégeons-nous vraiment leurs droits ? Leur donnons-nous l’espace nécessaire pour s’exprimer et nous parler du monde qu’ils souhaitent ?». Selon la représentante de l’UNICEF, «il est inacceptable qu’en ce moment même, en 2023, des centaines de milliers d’enfants ne rêvent que de rester en vie, d’avoir une famille, un toit, d’être soignés, d’être protégés de si graves violences ou d’en être le témoin». «Les droits des enfants sont des droits humains avant tout», a-t-elle lancé. Pour elle, cette Journée mondiale de l’Enfance est aussi l’occasion pour l’UNICEF d’appeler à poursuivre et à renforcer le partenariat avec l’Algérie, pour réaliser l’agenda des droits des enfants, et pour plaider conjointement pour leur protection dans le pays, dans la région MENA, et partout dans le monde.
Les membres du Parlement arabe des enfants ont fait une déclaration dans laquelle ils constatent avec une grande douleur l’ampleur des violations affectant les droits de l’enfant dans de nombreuses régions du monde, notamment en Palestine.