Le 4 juin 1914, l’Egypte a assisté, pour la première fois, à une passation de pouvoirs démocratique et pacifique d’un président à un autre.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi représente le premier président de la République, depuis 2005, à avoir prêté serment devant le Parlement en vertu de l’article 144 de la Constitution, stipulant que la prestation de serment du président soit prononcée avant son entrée en fonction.
Le Progrès Égyptien a couvert la célébration de cet événement historique.
Au cours du même mois, notamment, le 18 juin 1956, La mémoire de l’Égypte rappelle le départ du colonialisme britannique de la terre égyptienne. Les dernières troupes britanniques ont quitté l’Égypte mettant fin à soixante-quatorze ans de présence. Le 23 juin, un double référendum met en place une nouvelle Constitution et désigne Nasser, candidat unique, comme Président de la République avec officiellement 99,84 % de votes favorables.
« Je jure par Dieu le Tout-Puissant que je protégerai sincèrement l’ordre républicain et que je respecterai la Constitution et l’Etat de droit, que je m’occuperai complètement des intérêts du peuple et que je préserverai l’indépendance de la nation et l’intégrité de son territoire », a déclaré M. Al-Sissi lors de la cérémonie d’investiture.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, le prince héritier d’Arabie saoudite Salman Bin Abdelaziz, les dirigeants du Koweït et de Bahrein, une cinquantaine de délégations, ainsi que les représentants de nombreux autres pays et organisations internationales, étaient présents à la cérémonie d’investiture.
La commission électorale avait officiellement déclaré Abdel Fattah Al-Sissi nouveau président du pays arabe le plus peuplé, suite à sa victoire écrasante contre le candidat de gauche, Hamdeen Sabahy.
En 2014, le président Al-Sissi a prêté serment pour son premier mandat devant la Haute Cour constitutionnelle quand l’Egypte était sans Parlement.
Le président Al-Sissi avait été réélu en mars 2018 avec 97,08 % des voix pour un second mandat de 4 ans, lors d’élections marquées par un taux de participation de 41 %. Le chef de l’Etat s’est imposé face à Moussa Moustapha Moussa, président du parti libéral d’Al-Ghad. Ce scrutin présidentiel était le premier organisé par l’Autorité Nationale des Elections (ANE), une institution à 100 % indépendante au niveau administratif et financier, récemment créé et chargé de la gestion des élections.
« Nous avons combattu le terrorisme brutal qui cherchait à saper l’unité de notre patrie. Ce combat contre le fanatisme sera poursuivi. Je salue les héros des forces armées et de la police qui sacrifient leur vie pour protéger la patrie et la volonté du peuple », a lancé Al-Sissi, soulignant que dans ce combat contre le terrorisme et l’extrémisme, l’institution d’Al-Azhar représente « la tribune de l’islam modéré » alors que l’Eglise égyptienne est « le symbole de la paix et de la tolérance ». Après 2013, les attaques terroristes contre l’armée et la police se sont multipliées, surtout au nord du Sinaï, faisant des centaines de victimes. L’armée mène depuis cette date une vaste campagne militaire contre les fiefs terroristes. Actuellement, l’armée poursuit la vaste opération antiterroriste, Sinaï 2018, lancée en février dernier dans le but d’éradiquer définitivement le terrorisme.
——La sécurité et l’économie restent deux défis majeurs. « Diriger un pays comme l’Egypte est une grande responsabilité », a déclaré le président, s’engageant à ne pas ménager ses efforts pour le bien de la patrie. « Ensemble, nous relèverons les défis économiques, sociaux et politiques au même titre que nous avons auparavant affronté le terrorisme qui visait notre unité nationale. Je suis convaincu que l’unité du peuple égyptien est la seule garantie de succès », a affirmé le président Al-Sissi. Lors de son discours prononcé devant le Parlement, le président Al-Sissi s’est engagé à relever les défis sécuritaires, économiques et politiques en vue d’assurer « un meilleur avenir pour les Egyptiens ». Il a promis d’œuvrer pour l’instauration d’un « Etat moderne basé sur les principes de la liberté et de la démocratie », et de redonner à l’Egypte sa place pionnière sur la scène régionale et internationale. « Je vous assure qu’accepter l’autre et créer des espaces communs entre nous sera ma première préoccupation pour réaliser le consensus, la paix sociale et un véritable développement politique, en plus de notre développement économique », a déclaré le Chef de l’Etat. « Je n’exclurai personne de cet espace à l’exception de ceux qui choisissent la violence, le terrorisme et la pensée extrémiste comme moyen d’imposer leur volonté », a-t-il souligné. Le président a ajouté : « Nous avons fait face ensemble aux défis économiques, sociaux et politiques et leurs effets négatifs sur tous les aspects de la vie. Ce peuple majestueux est capable de relever les défis ». Il a promis de poursuivre la lutte contre le terrorisme et de redresser l’économie. En 2016, un vaste programme de réforme économique a été lancé, dévaluant la monnaie locale et réduisant les subventions sur le carburant et les services, entraînant une hausse de l’inflation. Mais le gouvernement tient à en atténuer les effets à travers une série de mesures sociales destinées aux classes défavorisées.
Les élections présidentielles…
Etape décisive de la feuille de route de l’Egypte
Par les élections présidentielles, tranchées le 3 juin 2014, le peuple égyptien s’est acquitté de la seconde étape de la feuille de route, après en avoir effectué la première par le référendum sur la Constitution égyptienne. La troisième étape concernait les législatives.
Le processus des présidentielles a respecté le calendrier de la feuille de
route, conformément à la Constitution de l’an 2014 de la République arabe
d’Egypte et la loi n°22 de l’an 2014 sur les élections présidentielles.
La Haute Commission pour les élections présidentielles (HPCE) ,responsable de la gestion et de la supervision du processus électoral avait annoncé, le 30 mars, le calendrier fixe. Les dates furent choisies dans le cadre du calendrier de la feuille de route.
Etapes et procédures:
Le calendrier fut annoncé lors d’une
conférence de presse tenue, par la
(HPCE), le 30 mars 2014, au siège de
‘Organisme Général de l’Information
(OGI). Après soumission et examen
des demandes à la candidature, une
liste finale annonça la présence de deux candidats M. Abdel Fattah AI-Sissi et M. Hamdeen Sabahy.
Le processus électoral fut lancé
à l’étranger. Le vote des Egyptiens
expatriés était programmé pour quatre
jours, du 15 au 18 mai, avant que la
(HPCE) ne décide de prolonger jusqu’au 19 mai, pour répondre au grand nombre d’électeurs. Le 26 et le 27 mai, le vote fut lancé en Egypte. La grande chaleur fut à l’origine d’un prolongement d’un jour pour répondre à l’afflux des électeurs dans la soirée, et aux demandes des électeurs empêchés de regagner leur
circonscription électorale. Le 3 juin 2014, la victoire de M. Abdel Fattah Al-Sissi fut annoncée pour ainsi devenir le 7e président
de l’Egypte depuis la révolution de juillet 1952.
Les présidentielles enchiffres:
Le taux de participation des Egyptiens aux élections a atteint un record depuis la révolution de janvier 2011.
On a dénombré 13.899 sous-comités,
soit 800 de plus par rapport au nombre de sous-comités en 2012, pour assimiler
le nombre accru d’électeurs et pour le
processus. Un nombre d’électeurs en
Egypte et à l’étranger eurent recours au vote électronique, infirmant l’allégation de
certains médias internationaux sur une
faible participation au vote.
Les présidentielles 2014 furent
les premières à ne pas exiger où les
Egyptiens à l’étranger de se préinscrire.
Le vote,une première, était suivi en détail. 300 mille électeurs s’étaient présentés, un chiffre élevé, malgré l’annulation du vote
par correspondance, jugé invalide. Le
vote en Egypte marqua aussi un chiffre record avec 25 millions de voix, portant le total à 25,5 millions de voix.
Mr Abdel Fatah Al-Sissi remporta les
élections en obtenant 96.91% du taux de participation, estimé à 47,45%. Les voix sceptiques doivent savoir que l’expérience démocratique dans tous les pays du monde affiche un taux de vote variable.
L’exercice de la démocratie, le droit de
vote et leur résultat ne peuvent, en aucun cas, entamer le processus électoral en soi,ni la démocratie,ni ses conséquences
L’ÉGYPTE COMMÉMORE LE DÉPART DES ANGLAIS
L’Égypte célèbre chaque 18 juin, la Journée de l’évacuation. C’est l’une des fêtes nationales les plus célébrées.
La Grande-Bretagne a occupé l’Égypte à partir de 1882. Le 23 juillet 1952, un coup d’État a conduit au renversement du régime, à l’abdication et à l’exil du roi Farouk, qui gouvernait le pays sous la tutelle britannique. La République d’Égypte a été proclamée et l’occupation britannique se devait de prendre fin. En 1954, la Grande-Bretagne et l’Égypte ont finalement signé un accord en vertu duquel la Grande-Bretagne devait retirer ses forces au cours des 20 mois suivants.
Le dernier soldat britannique a quitté le territoire de l’Égypte indépendante le 13 juin 1956. Le 18 juin, une cérémonie solennelle a eu lieu, au cours de laquelle le président égyptien a hissé le drapeau national au-dessus du dernier bâtiment libéré à Port-Saïd, déclarant ainsi officiellement la fin du retrait des troupes britanniques. Le Jour de l’évacuation célèbre chaque année cet événement le 18 juin. La fête est connue sous le nom d’Aïd el-Galaa (ou d’Eid el-Galaa).
Quelques mois plus tard, en octobre, l’Égypte étaient attaquée par une coalition franco-israélo-britannique, entrainant une déroute militaire mais une formidable victoire diplomatique.
Eid Al-Galaa .. L’Egypte se souvient d’un “jour historique” avec le départ du colonialisme britannique
En souvenir de l’évacuation du dernier soldat britannique d’Egypte, après la signature de l’accord d’évacuation le 18 juin 1956, l’Egypte revit des années de lutte et de lutte contre la puissance occupante (la Grande-Bretagne), qui ont commencé depuis la marine d’Abu Qir bataille contre les Français, le 2 août 1798 pour commencer l’entrée de la colonisation britannique de l’Égypte après l’échec de la révolution d’Urabi (dirigée par Ahmed Orabi Pacha) en 1881, et la date de 1882 enregistre l’occupation de l’Égypte par la Grande-Bretagne. .
Le 18 juin 1956, l’Égypte célèbre le jour de l’évacuation et le départ du dernier soldat britannique d’Égypte, après 74 ans au cours desquels l’Égypte a goûté à l’amertume de l’occupation britannique, au cours de laquelle sa richesse a été épuisée, faisant des centaines de victimes. Les gens ont souffert de la tyrannie des soldats occupants, et de “l’aliénation” dans la patrie, et de la triade de la pauvreté, de la maladie et de l’ignorance. L’Egypte s’est longtemps retirée de son rôle civilisé, et est devenue un tabou tournant dans l’orbite du colonialisme britannique.
Jusqu’au jour du départ de l’armée britannique de la terre égyptienne, comme stipulé dans l’accord d’évacuation des Britanniques d’Égypte qui a été signé par le feu Gamal Abdel Nasser avec Lord “Stansgate”, le 19 octobre 1954 , à mettre en œuvre le 18 juin 1956. L’accord a été mis en œuvre avec la sortie de 80 000 soldats anglais de la zone de concentration dans le canal de Suez, en cinq étapes, la durée de chaque étape est de quatre mois, se terminant après 20 mois complets , jusqu’à l’évacuation du dernier soldat anglais, et les forces britanniques ont retiré leurs drapeaux de leur dernier point en Égypte, un bâtiment. La marine à Port-Saïd, le premier bâtiment qu’ils ont occupé en 1882, de sorte que le jour de l’Exode soit une fête nationale que l’Égypte célèbre chaque année appelé le “Jour de l’évacuation”.
La mémoire de l’Égypte rappelle le départ du colonialisme britannique de la terre d’Égypte, après 73 ans, 9 mois et 7 jours, après que la révolution du 23 juillet 1952 ait réussi à signer l’accord d’évacuation. Ceci remonte à l’été 1882, après la tenue d’une conférence à Istanbul, la Grande-Bretagne a décidé de la nécessité de contrôler l’Égypte et de contrôler le canal de Suez.