Chaque année, la presse s’enorgueillit d’élèves ayant eu des moyennes exceptionnelles au Bac. Si des élèves arrivent à avoir de telles moyennes, est-ce uniquement parce qu’ils sont doués ? Ces records de moyennes vous font rêver ? Mais il n’est désormais plus facile de les réaliser avec le développement des systèmes éducatifs. Le ministre de l’Education a parlé d’une promotion “exceptionnelle et historique” cette année. Une nouvelle expérience avec ses points positifs aussi bien que négatifs. Mais certes, l’expérience est différente de celle des années passées, pour ainsi introduire une promotion avec des concepts différents et nouveaux, qui suivra des études universitaires, alors que les étudiants possèdent vraiment de vraies compétences et un bon savoir. Un savoir basé surtout sur la recherche et l’analyse, au lieu du parcoeurisme et des moyens éducatifs traditionnels.
Le nouveau système éducatif se base essentiellement sur la technologie et surtout sur le talent et la compétence des élèves, contrairement aux années passées, où les épreuves du Bac évaluaient les élèves d’après ce qu’ils ont retenu et non pas ce qu’ils ont compris et analysé.
De nombreuses leçons à tirer cette année, comme jugent les analystes. Cette année scolaire n’était pas similaire à celles des années précédentes. La baisse remarquable des moyennes reflètent le succès des nouveaux systèmes d’évaluation. Une deuxième leçon serait cette première pierre posée dans l’évolution du système éducatif en Egypte et qui avance à pas sûrs et de façon sérieuse. Une troisième et importante leçon à retenir : il n’existe plus désormais ce que l’on appelle les facultés top, mais plutôt les facultés que l’étudiant choisit pour bien bénéficier de ses compétences et celles dont le marché du travail a besoin.