A l’occasion de la journée nationale de la population, l’émission « Al Mowagaha » diffusée par Extra News et présentée par l’animatrice Nada Réda, a interviewé l’ancien président du Fonds des Nations Unies pour la population, Dr Magdi Khaled. Selon l’expert, une stratégie nationale pour faire face à la surpopulation a été fixée. En fait, une grande croissance démographique dissipe les espoirs d’amélioration des niveaux de vie et entrave le développement.
Aux yeux du Gouvernement, la haute croissance démographique dévore les fruits du développement.
La surpopulation a de graves retombées sur les citoyens et sur la société : baisse du quota de l’individu en matière de terre agricole et d’eau potable, le recours à l’importation pour répondre aux besoins alimentaires. Sans compter la pression exercée sur les différents services notamment l’enseignement et la santé.
Raison pour laquelle le Gouvernement a fixé une stratégie pour contrôler la croissance démographique. La stratégie est basée, selon Dr Magdi, sur nombre d’axes.
Le premier est l’autonomisation économique de la femme. Nombreuses études affirment que plus la femme est en conditions éducationnelles et économiques élevées, plus elle optera pour le planning familial.
Le deuxième axe est lié aux services. Améliorer les services de planning familial et les étendre dans les zones frontalières. Le troisième accorde davantage d’intérêt à la sensibilisation sur les risques de la surpopulation. Le quatrième cherche à redistribuer la population pour réduire la densité démographique dans les grandes villes. D’où la création de nouvelles villes qui puissent attirer une partie de la population encombrée dans la Vallée et le Delta.