La mise en œuvre de ce partenariat entre Téhéran et Pékin dépend encore du succès des négociations en cours, à Vienne, pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, analyse Le Monde. Un mois après la signature d’un «accord de coopération stratégique» entre l’Iran et la Chine portant sur vingt-cinqans, presque aucun détail de son contenu n’a été dévoilé. Si certains, aux Etats-Unis comme en Iran, ont pointé, alarmés, un «change–ment géopolitique majeur», signe du pivot de l’Iran vers l’est et d’un rap–prochement des deux pays face aux Etats-Unis, ce partenariat non con–traignant et encore symbolique à ce stade ne constitue guère une évolution majeure dans la stratégie de Téhéran. Aux yeux des analystes, ce partenariat offre avant tout «une victoire rhétorique» et «politique» à l’Iran à un moment charnière, alors que des négociations sont en cours à Vienne pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien.