- Les Etats ne se construisent pas par les espoirs et les intentions
- 200 milliards deLE affectés à chaque phase du projet de développement de la campagne
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a inspecté, hier mer-credi, les équipements, véhi-cules et matériaux d’ingénierie appartenant aux différents organes de l’Etat, qui prennent part à l’initiative “Une vie décente”, pour le développe-ment des villages de la campagne égyptienne, peut-on lire sur la page officielle du porte-parole de la Présidence de la République.
Le président a évoqué plusieurs questions importantes et a adressé plusieurs messages importants sur tous les plans.
En ce qui concerne le défrichement des terres agricoles, Al-Sissi a sou-ligné que les Egyptiens ont longue-ment souffert de la croissance verticale et des empiètements sur les terres agricoles et que des efforts sont menés pour mettre un terme à ce phénomène.
“95% des terres d’Egypte sont désertiques, le reste est cette vallée restreinte cultivée (…) Si nous avions évité les empiètements sur ces terres, nous aurions peut-être sauvé près de 2 mil-lions de feddans”, a renchéri le président, qui a annoncé le lancement du document de « Une vie décente » ce 30 juin, parce que c’est une date his-torique et mémorable. « Nous cher-chons à effectuer un vrai changement au niveau de la qualité de vie des habitants des villages égyptiens, à travers l’initiative “Une vie décente” », a assuré le président Al-Sissi, annonçant l’affectation de 200 mil-liards de LE à chaque phase du projet de développement de la campagne égyptienne.
Le Chef de l’Etat a ensuite parlé du projet de Nouveau Delta qui cible de 2 à 2,5 millions de feddans. Il a tout de même révélé que le coût de leur culture est faramineux, d’autant que les eaux nécessaires pour leur irrigation exigent des centrales de prélève-ment. “Pour surmonter les difficultés, nous utilisons les eaux de drainage après les avoir traitées par des moyens technologiques”, a expliqué le Raïs, qui a également assuré que les villages de la campagne égyptienne seront modernisés et développés, en y introduisant des projets de traitement des eaux, ainsi qu’en y développant les drainages et améliorant l’infrastructure des communications, de même qu’en construisant et en peignant les maisons.
Mais cela devra se faire avec les potentialités de l’Etat aussi bien qu’avec des efforts con-joints, a-t-il affirmé.Et le Raïs d’évoquer la maladie de la dystrophie musculaire, soulignant à cet effet la présence de moyens de diagnostic précoce de cette maladie.
Il a révélé que l’Etat pourra assumer les frais de traitement de cette maladie, appelant aussi à l’aide des donateurs égyptiens et des organisations non-gouvernementalesLe Chef de l’Etat a d’autre part souligné que le projet d’industrialisation des dérivés plasma-tiques était un rêve, mais que l’Egypte a réussi à le concrétiser, et qu’il aura de larges répercussions positives sur l’Etat.
Et s’adressant aux usines égyptiennes, Al-Sissi a souligné : “Vous avez une vraie chance de vous améliorer et de perfectionner vos produits. La priorité est à l’industrie nationale tant que les matières premières et les res-sources sont disponibles.”