J’ai passé sept ans en tant que gouverneur de Louxor, le plus beau des gouvernorats d’Egypte. Au cours de ces années, j’ai visité la plupart des régions de la Haute-Égypte, connu ses villes et ses villages, voire même ressenti l’éloignement de l’urbanisation. D’après ce que j’ai vu, j’étais personnellement l’une des personnes les plus heureuses lorsque le président Abdel Fattah Al-Sissi a lancé sa grande initiative: « Une vie décente », qui vise à répondre aux besoins des groupes sociaux les plus nécessiteux.
Le projet national vise à élever le niveau de vie de plus de quatre mille villages, dans tous les domaines, que ce soit la santé, l’éducation ou le logement, ce que nous traduisons en chiffres par le fait que le président a approuvé un budget de 20 milliards de L.E, pour 375 villages, dans la première phase, bénéficiant de 4,5 millions de citoyens, à condition que tous les villages de la campagne égyptienne soient couverts au cours des trois prochaines années, portant le total des bénéficiaires de l’initiative à 58 millions de citoyens, pour un coût de 700 milliards de L.E. Les habitants de ces villages ont souffert, pendant des décennies, d’un faible niveau de vie et de privation des bases de la vie. Certains d’entre eux vivent dans ce qu’on appelle des «maisons», mais ils sont sans portes ni fenêtres, et leurs toits sont faits de feuilles de palmier, et ils ne protègent pas du froid de l’hiver, ni de la chaleur de l’été. C’est ce que cette initiative les dédommagera, en fait, avec ce qu’elle fournira à ces familles de «vraies maisons», équipées d’eau potable, d’égoûts et d’électricité, ainsi que des micro-projets, pour former et faire fonctionner ces familles, afin qu’elles aient un travail décent, un revenu stable, et un logement décent… pour faire de leur vie une «vie digne».