Seul favori au rendez-vous malgré des difficultés psychologiques, Jannik Sinner a confirmé qu’il était le meilleur joueur de l’année en décrochant dimanche à l’US Open son deuxième titre du Grand Chelem de la saison, selon l’AFP.
“Mon année est incroyable. J’ai connu tellement de grosses victoires, déjà en Australie où je jouais très bien, ce qui m’a donné de la confiance jusqu’à aujourd’hui. Je peux encore améliorer des choses. Il faut travailler pour les titres, j’ai hâte de continuer ce processus”, a déclaré Sinner après avoir complètement maîtrisé l’Américain Taylor Fritz en finale 6-3, 6-4, 7-5 en 2h16.
Bras levés, les yeux fermés, la tête renversée en arrière, puis un long regard vers son box avant de venir saluer son adversaire et de revenir au milieu du court, le visage toujours fermé, pour saluer le public: l’ultime balle de Fritz s’est arrêtée dans le filet et Sinner semble plus soulagé qu’heureux. Enfin, il exulte en tombant dans le bras de ses entraîneurs et de sa petite amie Anna Kalinskaya.
“Ca représente beaucoup pour moi, ces derniers temps n’ont pas été faciles. J’ai pu m’appuyer sur mon équipe chaque jour et sur ma famille. J’aime le tennis, mais je réalise aussi l’importance de ce qu’il se passe hors des courts. Ma tante n’est pas bien en ce moment, je lui dédie mon titre. C’est une personne importante dans ma vie”, a expliqué l’Italien.
Vainqueur de l’Open d’Australie en janvier, l’Italien est devenu à 22 ans en juin le N.1 mondial et termine son été sur dur en trombe avec un titre à Cincinnati et surtout un titre à Flushing Meadows, à désormais 23 ans.
Sur dur cette année, il a remporté jusque-là 35 matches soit plus que n’importe quel autre joueur.
Et il a décroché à New York son sixième titre de la saison, mieux que n’importe qui également, après l’Open d’Australie, Rotterdam, Halle, et les Masters 1000 de Miami et Cincinnati. En outre, Sinner est invaincu en finale cette saison.