Donald Trump et Nikki Haley descendent cette semaine dans l’arène à la grand-messe des conservateurs américains, privée de certaines stars du Parti républicain, qui boudent pour la première fois cette conférence, rapporte l’AFP. Les deux seuls candidats notables déjà lancés dans la course pour l’investiture républicaine à la présidentielle de 2024 s’affronteront par discours interposés devant un public d’ultra-conservateurs, au CPAC qui s’ouvrait hier mercredi en banlieue de Washington – mais est enveloppé cette année d’un parfum de discorde. A 615 jours de la prochaine élection présidentielle américaine, Nikki Haley espère convaincre ses pairs lors d’un discours vendredi, de faire d’elle la première femme à s’emparer de la Maison Blanche. Mais l’ancienne ambassadrice de Donald Trump à l’ONU “fait face à un délicat jeu d’équilibriste”, analyse auprès de l’AFP Margaret Thompson, de l’université Syracuse.
“Elle doit réussir à se différencier de Donald Trump tout en parvenant à séduire ses partisans, qui sont les principaux militants de la conférence et qui votent le plus aux primaires républicaines”, affirme la professeure.