Par Mohamed Barakat
Al-Akhbar
Dans le contexte de la transparence requise, il convient de souligner clairement que bon nombre de décisions importantes ont été prises dans le cadre du sommet Afrique-Europe, qui s’est tenu à Bruxelles, en Belgique, il y a quelques jours, en raison de son impact attendu sur le soutien et le renforcement du partenariat entre les deux parties dans tous les domaines économiques et de développement. Lors du sommet, les pays européens se sont engagés à travailler dur pour soutenir et faciliter l’intégration du continent africain dans l’économie mondiale et parvenir au développement durable, et à accroître les investissements, à transférer des technologies de pointe aux pays africains et à accroître leur dépendance aux sources d’énergie renouvelables.
Bien que ces résolutions soient cruciales et aient un impact significatif et attendu sur le développement ciblé des pays africains, la décision de produire des vaccins pour la prévention de l’épidémie dans six pays africains, dont l’Égypte, revêt une importance particulière en raison de ses implications sanitaires et de son importance humanitaire. En termes de santé, cette décision aura un impact majeur sur la résistance à l’épidémie sur l’ensemble du continent africain et sur la réduction des menaces pour les citoyens du continent à la suite de l’épidémie.
La décision aura également un impact majeur dans le monde entier en éliminant une épidémie hors de contrôle et en continuant à l’exporter et à la propager dans le monde entier. Sur le plan humanitaire, cette décision représente un retour sur la bonne voie de la justice humaine, qui a été totalement absente, en raison de l’acquisition de la quantité prédominante de vaccins par les pays européens riches, du déni des pays africains et de tomber en proie à l’épidémie.
À cet égard, nous devons également souligner avec force, clarté et fierté le rôle important joué par l’Égypte et son Président au cours de la conférence, pour convaincre les pays européens de la nécessité de prendre ces décisions dans le cadre de leur responsabilité internationale et humanitaire. Ce qui s’est déjà produit et auquel on a réagi.





