Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Khaled Abdel Ghaffar, également ministre par intérim de la Santé et de la Population, a ordonné, hier samedi d’augmenter le nombre d’échantillons testés de la séquence génétique pour le coronavirus dans tous les gouvernorats, notamment ceux à haute fréquence touristique, afin de surveiller la détection d’éventuels variants du coronavirus.
Coordination continue
Lors de la réunion – qu’il présidait – du comité scientifique conjoint entre les ministères de la Santé et de la Population, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour suivre l’évolution du nouveau variant, baptisé «Omicron», le ministre a mis l’accent sur l’importance de la coordination continue entre les laboratoires centraux du ministère de la Santé et de la Population, les laboratoires de recherche des universités et le Centre national de recherche, pour étudier d’éventuelles nouveaux variants du virus, apprend-on de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Tous les membres du comité scientifique ont confirmé, au cours de la réunion, que les vaccinations, le respect des mesures de santé publique et les mesures sociales contre le coronavirus, et le port de masque, étaient toujours la base principale pour prévenir l’infection du coronavirus. Parallèlement, le ministère de la Santé a annoncé suivre les données préliminaires venant d’Afrique du Sud sur l’augmentation rapide du nombre de contaminations au coronavirus, notamment dans la province du Gauteng, et dans quelle mesure cette augmentation est liée à l’émergence du nouveau variant du virus.
Nouveau variant
Dr Abdel Ghaffar a souligné que le ministère était en contact permanent avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), que ce soit en ce qui concerne la réunion de l’équipe d’experts relevant de l’Organisation ou les résultats des experts de l’organisation sur le nouveau variant.
D’après le porte-parole du ministère de la Santé, Hossam Abdel Ghaffar, les premières nouvelles reçues par le ministère, en plus de l’article publié par le magazine “Nature” révèlent l’émergence d’un nouveau variant détecté en Afrique du Sud.