A moins de 60 jours, avant la COP-27 prévue au mois de novembre à Charm El-Cheikh, l’Egypte déploie des efforts importants en vue de mettre en place des ressources d’énergie non-polluantes à l’instar de l’ammoniac vert et de l’hydrogène vert. L’objectif est avant tout de réaliser le développement durable tout en protégeant l’environnement. D’ailleurs, le Président Abdel-Fattah Al-Sissi a assuré à maintes reprises que la transition énergétique verte est l’une des priorités de l’Etat à l’époque actuelle. Les écrans de télévision ont mis en relief cette tendance actuelle. En effet, la chaîne Al-Hayat a mis en relief un projet expérimental de production de l’ammoniaque vert qui devrait être lancé en concomitance avec le départ de la conférence des parties à la convention des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) à Charm el-Cheikh, ce qui montre que l’Egypte encourage le secteur privé à investir dans ce domaine. C’est ce qu’a déclaré M. Ayman Hamza, porte-parole du ministère de l’Electricité sur les écrans de la dite chaîne.
La période écoulée a témoigné de la signature d’environ 15 mémorandums d’entente (MoU) avec des entreprises internationales pour la production de l’hydrogène vert, a-t-il révélé lors d’un entretien téléphonique dans le cadre de l’émission télévisée “Al-Hayat Al-Youm” (La vie d’aujourd’hui) sur la chaîne de satellite “Al-Hayat”.
“Le monde entier se tourne vers l’hydrogène vert étant donné qu’il est une ressource importante pour l’avenir”, a-t-il ajouté. “L’Egypte dispose de plus de 7.000 mégawatts d’énergies renouvelables et il est prévu que ce volume soit porté à 10.000 mégawatts dans l’année prochaine”. “L’augmentation du volume des énergies renouvelables et l’interconnexion électrique avec l’Europe se complètent l’un l’autre”, a-t-il estimé. Il a ajouté que l’Europe s’intéresse à obtenir de l’Egypte l’énergie d’une façon générale et les énergies renouvelables en particulier.