Deux ans que le coronavirus rythme notre quotidien et le complique. Une pandémie qui a affecté nos comportements, même les gestes les plus simples et qui a eu également un impact hors pair sur l’économie mondiale.
De plus en plus, on assiste à des pays qui tout en restant vigilants ont choisi de se libérer des gestes barrières et des mesures préventives. Ainsi, une partie de l’Europe se veut de plus en plus libérée des contraintes du coronavirus. Evidemment, les médias suivent avec intérêt l’évolution du coronavirus pour savoir quelles sont les meilleures démarches à faire.
Le programme de Talk-Show matinal de la chaîne DMC intitulé « 8 heures du matin » n’a pas fait exception à la règle. Ainsi, le programme a cherché à trouver auprès des spécialistes la réponse à la question suivante : pourquoi le monde a-t-il décidé de se libérer des gestes barrières ? Une question à laquelle a répondu Dr Islam Anane, professeur d’économie de médicaments et spécialiste de la science de propagation des pandémies. Dr Anane a expliqué – aux téléspectateurs – que le monde se libère des contraintes du coronavirus non pas parce que la maladie a disparu, mais parce que la majorité a décidé de ne plus la classifier comme une pandémie. Et de renchérir : « La fin de la maladie devrait prendre une longue période », soulignant que l’Organisation mondiale de la santé devrait classifier à nouveau que la Covid-19 n’est pas une pandémie mais une maladie comme c’est le cas de la grippe. Il a renchéri que dans ce cas, l’humanité pourrait plus au moins reprendre la vie d’avant coronavirus. Cela devrait ainsi se refléter, comme l’a dit Dr Anane, avec un taux de mortalité réduit ou moins de séparation frontalière.
Dr Anane a expliqué que pour que l’OMS prenne cette décision, il est important que le taux de propagation de la maladie se réduise notamment entre les pays. Pour lui, un des critères les plus importants est la baisse du taux de maladie.
Et de rappeler que les deux dernières vagues d’Omicron ont fait un grand nombre d’infections, mais peu de morts. Ce chiffre réduit demeure toujours au-dessus de la grippe saisonnière, dit-il, notant qu’il a besoin de baisser davantage pour que la pandémie prenne fin.





