Saqqarah, Khéops, Képhren… Prouesse de la réalité virtuelle : depuis le 9 juin, les pyramides d’Egypte sont accessibles depuis Paris.
Pas besoin de test PCR pour visiter les pyramides d’Egypte, du moins pas en réalité virtuelle. D’un Mercalm, tout au plus, si vous avez le mal des transports. Depuis le 9 juin, l’espace FlyView Paris, à côté de l’Opéra Garnier, propose un voyage en 3D et à 360 degrés au plus près de ces joyaux millénaires.
Une fois assis sur sa chaise pivotante et son casque bien ajusté sur les yeux, on survole la pyramide du pharaon Djoser, aux faux airs de pièce montée, sur le plateau de Saqqarah. Puis celle de Meïdoum, l’une des premières à faces lisses de l’histoire. Pour finir sur la nécropole de Gizeh, entre les grandioses Khéops, Képhren, et Mykérinos.
Dans les pattes du sphinx de Gizeh
Là, le sphinx de Gizeh veille. Après moult survols des pyramides et quelques embardées impressionnantes dans leurs galeries, on se retrouve dans les imposantes papattes de pierre de la créature mi-homme mi-lion, l’une des plus grandes statues monolithiques du monde. Le guide virtuel commente :
« La tête à elle seule mesure 5 mètres… mais son nez a disparu. Le sphinx a-t-il été victime d’un boulet mal tiré par les artilleurs de Bonaparte, comme on l’a soupçonné ? En réalité, la mutilation pourrait très bien être antérieure. D’après une rumeur spécifiquement française, le coupable ne serait autre… qu’Obélix ! ». Pendant les 19 minutes que dure l’expérience, les anecdotes et les précisions historiques s’enchaînent : là les dernières découvertes archéologiques à Saqqarah, ici une voûte en encorbellement dans les entrailles de Khéops…
Mais il est parfois difficile de se concentrer sur les explications tant les images sont bluffantes. Elles sont signées de la start-up française Iconem, qui excelle dans la numérisation du patrimoine à des fins de préservation des sites menacés (elle s’était notamment illustrée lors de l’exposition “Cités millénaires”, à l’Institut du monde arabe). (Geo.fr)