Les volleyeuses françaises, en construction dans la perspective des Jeux olympiques de Paris-2024, se sont lancés à partir d’hier vendredi à Belgrade dans l’Euro-2021, où elles espèrent franchir le 1er tour, stimulées par l’épopée dorée des Bleus aux Jeux de Tokyo. Deux ans après un Euro-2019 terminé à l’issue du 1er tour et des cinq matches de groupes (une victoire au tie-break contre la Bulgarie), les Françaises entraînées par Emile Rousseaux depuis juillet 2018 ont continué de progresser avec une nouvelle génération qui pousse.
Lucille Gicquel (23 ans), avec un temps de jeu réduit, a remporté la Ligue des Champions avec Conegliano début mai et repart pour une aventure italienne avec Cuneo. Des quatorze joueuses retenues pour l’Euro-2021, trois évolueront en Italie, le Championnat le plus dense au monde, la saison prochaine, puisque Amandha Sylves (20 ans) a rejoint Florence et la nouvelle capitaine des Bleues Héléna Cazaute (23 ans) jouera pour Chieri. Le groupe français pour l’Euro-2021 reste toutefois très jeune, avec la moitié des joueuses âgées de vingt ans ou moins.
La préparation a donné au sélectionneur des motifs de satisfaction, avec des matches amicaux perdus de peu au tie-break contre les Néerlandaises, vice-championnes d’Europe en 2015 et 2017.
“On a montré de belles choses et ça fait plaisir de jouer contre ce genre d’équipe”, a souligné Héléna Cazaute. “Les années précédentes, si on avait demandé aux Pays-Bas de venir jouer, je ne suis pas sûr qu’elles auraient accepté. Les grosses écuries acceptent de jouer contre nous, c’est la preuve qu’elles commencent à nous prendre au sérieux”, ajoute la championne de France 2021 avec Mulhouse.