Rassemblés depuis deux semaines, les volleyeurs français vont pouvoir roder la méthode Andrea Giani, leur nouveau sélectionneur depuis fin mars, lors de la Ligue des Nations pendant trois fenêtres internationales à partir d’hier mercredi, avec le statut de champion olympique à honorer. Une étape à Ottawa (Canada) cette semaine, une deuxième aux Philippines à Quezon City à la fin du mois et une dernière à Osaka (Japon) début juillet: après une édition de la Ligue des Nations vécue dans une bulle sanitaire à Rimini (Italie) l’an passé, retour à la normale pour les Bleus. Neuf mois après avoir quitté l’Euro sur une défaite contre la République tchèque 3 sets à 0, les Français vont expérimenter la méthode d’un nouveau sélectionneur, après la démission surprise de Bernardinho, en la personne de Giani un autre grand nom du volley international. “C’est quelqu’un qui a joué au très haut niveau, il a gagné plein de titres, il analyse les systèmes de A à Z, à l’italienne”, souligne le réceptionneur-attaquant des Bleus, Earvin Ngapeth, avant le début de la préparation pour la VNL (Volleyball Nations League), à Poitiers fin mai. “C’est bien d’avoir cette VNL, on va partir aux quatre coins du monde, on va rester un mois et demi tous ensemble. Ça va l’aider à connaître tout le monde”, ajoute le joueur de Modène, qui a côtoyé Giani toute la saison en Italie.