Dans le monde d’aujourd’hui, où les exigences de la vie peuvent nous laisser un sentiment d’accablement et d’épuisement, il est important de reconnaître que prendre soin de soi n’est pas un luxe, mais une nécessité. En donnant la priorité à votre bien-être par des pratiques d’autosoins, vous pouvez faire une différence dans votre santé et votre bonheur. Dans ce billet, nous explorons quelques conseils sanitaires pour l’intégrer à votre routine quotidienne.
Par Marwa Mourad
L’utilisation du smartphone met-elle nos mains en danger?
Dans le bus, dans le train, dans une salle d’attente, les smartphones sont partout. Et, de plus en plus de personnes en sont accro. Au point d’en devenir namophobe. Un utilisateur moyen passe entre 2h et 5h par jour, les yeux rivés sur son mobile.
Même si la paume de la main n’est pas trop altérée, l’apparence de nos doigts changent au contact du smartphone. La façon de le tenir peut, chez certaines personnes, modifier l’aspect de l’auriculaire. De la corne peut apparaître à l’endroit où repose le bas de l’écran.
Scroller sur les réseaux sociaux, rédiger des SMS, ou jouer sur notre téléphone n’est pas sans conséquences. Pouces contorsionnés, corne, fourmillements, ces symptômes sont le fruit d’une utilisation trop fréquente de nos smartphones.
De plus, certains utilisateurs notent qu’un creux se forme au niveau de leur auriculaire à cause de la façon dont ils tiennent leur téléphone. “Globalement, ces pathologies sont dues à ces gestes répétés tout au long de la journée”, explique Murielle Beaujean, kinésithérapeute en rééducation de la main à l’hôpital universitaire de Saint-Luc. “En dehors de la main, l’utilisation excessive du téléphone engendre de mauvaises positions, comme avoir la tête penchée. C’est une source de problèmes également”, rajoute la scientifique.
Une étude britannique de l’entreprise de téléphonie O2 Mobile Life Report a constaté que 5% des gens (échantillon de 2000 personnes) voyaient leur pouce actif devenir plus gros (jusqu’à 15%) que l’autre.
Pour éviter les douleurs, il faudrait éviter d’utiliser un seul doigt pour pianoter sur son smarphone, adapter sa position, de façon à ne pas avoir la tête constamment penchée sur l’écran, utiliser une coque adaptée afin de soulager l’auriculaire et pourquoi pas utiliser la commande vocale.
Faut-il s’inquiéter de la “maladie X”?

Chefs d’État, PDG d’entreprises et dirigeants d’organisations non gouvernementales se sont réunis à Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial (World Economic Forum). L’occasion pour eux d’échanger sur les grands enjeux mondiaux, de l’économie à la santé. Une table ronde pour “se préparer à la maladie X”, où intervenait notamment Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait réagir sur les réseaux sociaux, a rapporté le site yahoo.fr.
Le président du parti d’extrême droite Les Patriotes s’est emparé du sujet sur X. “La maladie X est agitée comme ‘la future pandémie’ depuis quelques années par l’OMS. (…) ‘Se préparer’ veut dire en langage davosien : agiter la peur, préparer les “vaccins ARNm” et les Pass qui vont avec !”, affirme-t-il. De quoi agiter les sphères complotistes qui accusent les dirigeants mondiaux de vouloir orchestrer la prochaine pandémie.
La “maladie X” fait partie de la liste des maladies et agents pathogènes prioritaires pour la recherche et le développement. Tenue par l’OMS, elle est présentée comme un outil permettant de distinguer “les maladies qui présentent le plus grand risque pour la santé publique en raison de leur potentiel épidémique et/ou de l’absence ou de l’insuffisance de contre-mesures”. L’OMS s’en sert pour établir des feuilles de route pour la recherche et le développement, en fonction des évolutions et des besoins.
Contrairement au Covid-19, à Ebola, à la fièvre de Lassa ou encore à Zika qui y figurent, la “maladie X” n’existe pas. Il s’agit en fait d’un virus qu’on ne connaît pas encore, mais qui pourrait être responsable d’une maladie dangereuse pour l’Homme et causer une grave épidémie internationale. Elle pourrait causer “20 fois plus de décès que le Covid-19”, redoute l’OMS. L’organisation préconise donc l’élaboration d’un plan de recherche et développement si un agent pathogène actuellement inconnu venait à émerger.
Alzheimer : Dépister la maladie avec une goutte de sang, ce n’est plus une utopie

La maladie d’Alzheimer se développe des années avant que les patients ne présentent les premiers symptômes. Aussi, les chercheurs savent désormais que pour traiter la démence de façon précoce, il faudrait pouvoir intervenir avant la dégradation permanente de cellules cérébrales, selon le site topsante.com.
Pour dépister la maladie d’Alzheimer de façon plus précoce, de nombreux scientifiques se penchent sur la piste du test sanguin, qui permettrait d’identifier les personnes les plus à risque, jusqu’à 10 ans avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie. Un tel test pourrait aider les médecins à distinguer les personnes qui développeront la maladie d’Alzheimer de celles qui ont de simples troubles cognitifs dus au vieillissement.
C’est le cas des chercheurs de l’Université de Pittsburgh (Etats-Unis), qui ont testé les échantillons de sang de plus de 1000 personnes âgées sans troubles cognitifs mais avec ou sans plaques amyloides.
L’équipe de recherche, qui vient de publier ses travaux dans la revue Nature, a découvert que seuls ceux qui avaient une combinaison de charge amyloïde et certains marqueurs sanguins d’activation ou de réactivité anormale des astrocytes, évolueraient vers des symptômes symptomatiques de la maladie d’Alzheimer. Les astrocytes sont des cellules spécialisées abondantes dans le tissu cérébral. Elles fournissent des nutriments et de l’oxygène aux cellules neuronales, tout en les protégeant des agents pathogènes.
Cette piste des biomarqueurs sanguins est également explorée par les chercheurs du Centre allemand des maladies neurodégénératives de Göttingen (Allemagne). Ces derniers ont identifié 3 molécules présentes dans le sang qui peuvent indiquer l’apparition future d’une démence. La découverte de ces biomarqueurs (des microARN spécifiques dont la présence dans le sang est en corrélation avec les troubles cognitifs) ouvre, elle aussi, la perspective de tests sanguins permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer des années à l’avance.
« À l’heure actuelle, le diagnostic d’Alzheimer arrive beaucoup trop tard pour même avoir une chance d’avoir un traitement efficace. Si la maladie est détectée tôt, les chances d’influencer positivement sur son évolution augmentent » souligne le Pr André Fischer, qui a dirigé ces recherches. « Nous avons besoin de tests qui donnent un avertissement précoce. Nous sommes convaincus que les résultats de notre étude actuelle ouvrent la voie à de tels tests. »
Prévenir vaut mieux que guérir
Aujourd’hui, Le Progrès Dimanche vous présente un certain nombre de conseils médicaux intéressants pour tous les membres de la famille, et présentent des moyens de prévenir les maladies et des conseils pour faire face aux problèmes de santé et maintenir la santé des enfants et des adultes, y compris : les méfaits de manger trop de citron et des oranges après avoir mangé, une sieste pendant la journée soutient les fonctions cérébrales avec l’âge et la relation entre l’hypertension et la météorologie. Espérons le maximum de profit pour notre cher lecteur…
Par : Soha Gaafar
Faites attention, n’abusez pas du citron et de l’orange

L’hiver est connu pour les nombreux fruits acides qui sont célèbres pour leur riche vitamine C renforçant l’immunité et luttant contre les maladies. Mais vous savez que la suralimentation ou la consommation de fruits acides directement après avoir mangé peut avoir des dommages sur la santé de votre système digestif.
Dr Sheri Ansi Nepe, consultant en alimentation thérapeutique de l’Université d’Ein Sun, a révélé que manger des fruits immédiatement après avoir mangé font partie de mauvaises croyances de beaucoup de personnes, attendre une heure à deux heures après avoir mangé pour consommer votre part de fruits quotidiens est souhaitable.
Il a noté que les fruits acides contenaient également une proportion élevée de fibres qui provoque des contractions de l’estomac lors d’une consommation en grande quantité. Le fait d’avoir de l’acide directement après le repas peut causer des problèmes digestifs chez certaines personnes ayant des problèmes de digestion, et cela peut provoquer des gaz et des douleurs estomac, et peut également être nuisible aux dents.
Sur la quantité autorisée, le consultant en nutrition a indiqué que la part quotidienne des fruits était de 2 à 3 fruits par jour, et le rapport des légumes était de 3 à 4 par jour.
Une sieste pendant la journée soutient les fonctions cérébrales

Une étude publiée dans la revue Sleep Health a révélé que faire une sieste pendant la journée soutenait les fonctions cérébrales à mesure que vous vieillissez, car elle lui fournit l’énergie nécessaire au soutien des fonctions cérébrales.
Selon les National Institutes of Health, à mesure que nous vieillissons, la taille et le poids de notre cerveau diminuent d’environ 5 % tous les dix ans après 40 ans, et cela se produit encore plus rapidement après 70 ans, contribuant ainsi aux changements dans la fonction cognitive qui accompagnent le vieillissement. .
Mais la nouvelle étude a révélé que faire une petite sieste peut aider, et l’équipe a révélé que ceux qui font des siestes plus souvent ont une différence d’âge allant de 2,6 à 6,5 ans par rapport à ceux qui passent la journée sans sieste.
Elle a ajouté : « Nos résultats suggèrent que, pour certaines personnes, de courtes siestes pendant la journée peuvent faire partie du puzzle qui peut aider à maintenir la santé cérébrale à mesure que nous vieillissons. »
Des chercheurs de l’University College London ont analysé les résultats en matière de santé et de fonction cognitive entre ceux qui ont une prédisposition génétique à vouloir faire une sieste et ceux qui ne le font pas.
L’équipe a expliqué que l’étude a pu trouver un « lien non officiel » montrant que la sieste entraînait directement une augmentation du volume cérébral global.
Cette étude n’est pas la première à prouver les avantages de la sieste, les experts affirment que la sieste aide à améliorer les fonctions cognitives et améliore leur capacité à mieux travailler au bureau et à la maison.
Et si la météo était responsable de votre hypertension

L’instabilité atmosphérique, l’humidité et les augmentations soudaines de la pression atmosphérique affectent principalement le système cardiovasculaire. Certaines de ces variables météorologiques affectent directement les vaisseaux sanguins.
Relation avec la température : plusieurs études concluent que la pression artérielle augmente généralement en hiver et diminue en été. Cela s’explique par le fait que les basses températures entraînent une constriction temporaire des vaisseaux sanguins.
Selon une étude publiée dans le North American Journal of Medical Sciences, il existe une relation inversement proportionnelle entre la pression artérielle et la température ambiante.
L’environnement froid est considéré comme un facteur de risque pour les patients souffrant d’hypertension.
Il est très important de diffuser cette découverte scientifique auprès des patients hypertendus, afin que pendant la période de basses températures, leur tension artérielle soit contrôlée plus régulièrement et qu’ils évitent de s’exposer aux basses températures qui leur sont néfastes.
En outre, en hiver, la consommation d’aliments lourds et salés et de boissons alcoolisées est plus importante et l’activité physique est réduite, ce qui a pour effet d’augmenter la tension artérielle.
Pendant l’été, les personnes hypertendues doivent bien sûr aussi prendre soin de leur santé. La déshydratation due à une transpiration excessive, ainsi que la fatigue, les nausées, les maux de tête et, dans les cas les plus extrêmes, la désorientation, la confusion et les crampes musculaires, peuvent survenir plus fréquemment