L’émissaire américain Tom Barrack a déclaré lundi que le Liban avait fait “un premier pas” pour désarmer le Hezbollah, et estimé qu’Israël devait désormais faire sa part pour appliquer l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre avec le mouvement pro iranien, selon l’AFP.
Conclu sous médiation américaine le 27 novembre, cet accord prévoit que seules l’armée libanaise et la force de paix de l’ONU soient déployées dans le sud du pays, à la frontière avec Israël, y excluant la présence à la fois du Hezbollah et de l’armée israélienne. Mais celle-ci s’y maintient sur cinq positions et mène régulièrement des frappes sur le pays voisin.
M. Barrack s’est exprimé au cours de sa première visite au Liban après l’engagement pris par le gouvernement libanais – sous pression américaine et face aux craintes d’une intensification des attaques israéliennes – de désarmer d’ici fin 2025 le Hezbollah, fondé et financé par l’Iran et ennemi juré d’Israël.
“Il y a toujours une approche étape par étape. Je pense que le gouvernement libanais (…) a fait un premier pas”, a déclaré M. Barrack à l’issue d’une rencontre avec le président libanais Joseph Aoun. “Ce qu’il nous faut maintenant, c’est qu’Israël ait un engagement réciproque”, a-t-il ajouté.