Que vous soyez, ou non, sur les réseaux sociaux, vous risquez d’entendre parler de cette nouvelle tendance. Le « Winter Arc » est une technique de développement personnel très en vogue. On vous explique en quoi elle consiste. Vous n’avez pas de « morning routine » et n’avez toujours pas succombé au « dry january » ? Par ailleurs, vous en avez plus qu’assez des anglicismes qui désignent des concepts plus ou moins fumeux ? On vous comprend !
Pourtant ces tendances se répandent sur les réseaux sociaux comme des traînées de poudre. Et certaines ont la vie dure. La dernière en date se nomme « Winter Arc ». Si on devait la traduire, on parlerait de « bonnes résolutions avant l’heure ».
C’est une influenceuse américaine de 27 ans, Carly Berges, qui a lancé l’idée. Sa vidéo a fait plus de 4 millions de vues sur le réseau chinois TikTok. Selon le média américain Women’s Health, la tendance #winterarc occupe la cinquième place dans le classement des tendances aux États-Unis et compte déjà plus de 250.000 vidéos sur le réseau chinois.
Concrètement, que faut-il faire pendant le « Winter Arc »?
En principe, pour se lancer dans de « bonnes résolutions avant l’heure », il faut commencer le 1er octobre (mais il n’est pas trop tard). On dispose alors de 90 jours pour, en quelque sorte, mettre de l’ordre dans sa vie.
L’idée est de se fixer des objectifs personnels à atteindre dans plusieurs domaines. Carly Berges explique que, pour elle, le premier consistera à se lever progressivement plus tôt : passer de 7 h 15, au moment où elle a enregistré la vidéo, à 5h30.
Les autres bonnes résolutions vont tourner autour de l’alimentation, du sport et de la culture. L’idée étant souvent de suivre un régime alimentaire qui améliore la condition physique, faire plus de sport et se cultiver davantage.
Certains ont dressé des listes très complètes de leurs objectifs en fonction des aspects à travailler. Cette influenceuse française prévoit d’améliorer son mental en adoptant un rythme de sommeil régulier, en lisant plus et en délaissant son téléphone après 22 h. Elle a également fixé des objectifs physiques, qui combinent sport, vitamines, repos et régime alimentaire, et des objectifs spirituels.
Peut-on devenir « la meilleure version de soi-même » en trois mois ?
Ce « Winter Arc » à l’américaine ressemble fort à ce que bon nombre d’entre nous font (sans forcément en faire étalage sur les réseaux sociaux) : prendre de bonnes résolutions à la rentrée de septembre. Après les vacances, la période est propice pour s’inscrire dans un club sportif et tenter de prolonger l’effet bénéfique des congés en gardant, dans sa vie quotidienne trépidante, quelques bonnes habitudes estivales.
Mais, le plus souvent, ces bonnes résolutions de septembre ne survivent pas à la rentrée des classes… et à l’arrivée de l’automne. Résultat : on reporte au 1er janvier l’occasion d’en prendre de nouvelles.
Le « Winter Arc » a le mérite de fixer des objectifs à atteindre sur une période précise : 3 mois. En outre, c’est vous qui fixez le cap. À vous d’être raisonnable pour déterminer des buts atteignables.
Attention aux effets contraires
Revers de la médaille : en cas d’échec, vous risquez de le vivre mal et de culpabiliser. Sans parler du risque à se comparer avec les internautes qui semblent atteindre leurs objectifs sans efforts.
On le sait (mais ça vaut toujours la peine de le rappeler) : les réseaux sociaux ne reflètent pas toujours une réalité. La vie idéale de certains influenceurs peut duper des personnes influençables.
Attention aussi aux conseils extrêmes. Pour réussir son « Winter arc », une influenceuse américaine recommande par exemple de divorcer ou de rompre pour « pouvoir réellement travailler sur soi » sans avoir de « distraction ». Elle prône également le sport à outrance et insiste sur le fait de boire trois litres d’eau minimum par jour alors qu’il est plutôt recommandé d’en consommer entre 1,5 et 2 litres au quotidien.
Notre conseil : prendre de bonnes résolutions avant l’heure en s’inspirant de TikTok, pourquoi pas… mais on garde à l’esprit qu’il s’agit d’une démarche pour devenir « la meilleure version de soi-même », pas la copie d’un(e) influenceur(euse) de réseau social !