Yasmine Moussa… un nom qui a largement résonné dans des jours précédents, après avoir mené la plaidoirie de l’Egypte devant la Cour internationale de Justice(CIJ). Les yeux du monde était braqués sur la plaidoirie de l’Egypte devant la Cour internationale de Justice de La Haye concernant les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés qui a débuté le 21 février dernier et présentée par Dr Yasmine Moussa, conseillère juridique au ministre des Affaires étrangères.
La conseillère Yasmine Moussa est membre du Cabinet du ministre des Affaires étrangères et conseillère juridique au Cabinet du ministre. Elle est titulaire d’un doctorat en droit international de l’Université de Cambridge en Angleterre. Elle a été comme conseillère auprès de la délégation égyptienne à Genève.
Grâce à ses études de droit international à l’Université britannique de Cambridge et à son travail à l’étranger au sein de la délégation égyptienne à Genève en tant que conseillère juridique, elle a pu concentrer son plaidoyer international sur de nombreux points qui permettraient de confirmer que l’État occupant israélien a commis le crime de génocide contre les Palestiniens.
La plaidoirie de Yasmine Moussa condamne les massacres israéliens en cours dans la bande de Gaza, qui ont entraîné la mort d’environ 29 000 civils.
Moussa a souligné qu’environ 1,3 million de Palestiniens ont été déplacés à cause de la guerre, ce qui représente une violation du droit international.
Les internautes ont interagi face au plaidoyer de Yasmine Moussa et ont également salué son discours devant la Cour internationale de Justice.
Elle a supervisé le droit international au Magdalene College et au St Edmund’s College de l’Université de Cambridge.
Elle a occupé de nombreux postes à l’extérieur et à l’intérieur de l’Égypte.
– Avant 2019, elle était première secrétaire aux affaires humanitaires et juridiques à la mission permanente de l’Égypte auprès des Nations Unies à Genève.
De 2014 à 2016, elle a été professeur assistant de droit à l’Université américaine du Caire, où elle a enseigné le droit international public.
« Cette action ne relève pas de la légitime défense mais constitue une guerre brutale » affirme-t-elle, ajoutant que les Palestiniens subissent une punition collective depuis 75 ans.
Moussa a souligné qu’Israël bloque systématiquement l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza et soumet délibérément ses habitants à des conditions de vie inhumaines, exacerbées par un siège et une politique de famine.
« Aucune perspective politique pour résoudre la question palestinienne est à portée de main », a regretté Moussa, ajoutant que la paix et la stabilité au Moyen-Orient ne pourront être atteintes que par la reconnaissance d’un Etat palestinien souverain, établi dans les frontières de 1967.