Un mouvement séparatiste du sud du Yémen, pourtant membre du gouvernement internationalement reconnu, s’est emparé la semaine dernière de vastes territoires dans l’est du pays, bouleversant l’équilibre du camp gouvernemental face aux rebelles houthis, selon l’AFP.
L’avancée territoriale éclair des forces du Conseil de transition du Sud (STC), soutenues par les Emirats arabes unis, dans une région pétrolifère du gouvernorat de Hadramout, a suscité la colère de ses alliés au sein du gouvernement, appuyés eux par l’Arabie saoudite.
Le Yémen est déjà divisé entre les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et une grande partie du nord du pays, et les forces loyalistes, dont les représentants se sont provisoirement installés à Aden, dans le sud.
Alors que le pays connaît une accalmie sur ce front depuis 2022, ces nouvelles tensions risquent de fragiliser un peu plus le pays le plus pauvre de la péninsule arabique.





